Bonjour,
Pour aider à resoudre les pbs de la 2D2 HJ "en parti" voir ci apres la description travaux réalisés par un "exploitant" qui se plaignait des meme maux que j'ai appliqué sur une 5500 HJ en plus de la pose d'un kit LMJ.
Merci encore à cet exploitant qui à découvert les pb en parti seulement résolvable par cette opération.
"Bonsoir à tous
D'abord je vous adresse tous mes vœux (ferroviaires !) à l'aube de cette année 2010.
La 3° version de la 2D2 HJ ne correspond à rien :
Une époque 2-3 mais avec le marquage SNCF ou une époque 4 qui aurait gardé ses phares PO un peu trop longtemps ?
Quoi qu'il en soit j'ai entrepris sur ma 2D2 (Oui il fallait bien que je regarde par moi même, car les gribouilleux préservent uniquement le gagne-pain de leurs éditeurs) une analyse de ce qui n'allait pas mécaniquement. Puis, j'ai rédigé un début de la future page WEB, dont je vous livre l'intégralité :
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Démontage :
1/ Retirer les mains montoires de cabine du côté du châssis.
(Essayer de ne pas les démonter de la caisse)
2/ Les faire tourner vers les capots d'extrémité, en les passant au dessus du méplat qui les entourent.
3/ Retirer le couvercle de toiture côté "SNCF"
Attention, il est relativement fragile et ajusté. Il conviendra d'adoucir (au cutter) ses ergots de maintient en vue des futurs démontages.
NB : le démontage du 2° peut être envisagé pour faciliter la sortie du châssis par pression sur celui-ci.
4/ Déconnecter les 2 connecteurs destinés aux éclairage de cabines. Difficile la première fois. (Il s'agit de soulever le connecteur en même temps)
5/ Déclipser la caisse (4 ergots approximativement situés entre les bogies et les premiers essieux moteurs)
Attention, il y a des traces de colle autour des vitrages qui ont parfois atteint les flancs intérieurs du châssis !
En s'aidant des ouvertures en toiture pour appuyer sur l'ensemble châssis pendant que l'on écarte les flancs de caisse, ou en plaçant des cales en carton glissées entre châssis et caisse au niveau des ergots, la séparation doit avoir lieu.
Une fois séparés, poser la caisse à l'abri, et prévoir un petit contenant destiné à recevoir les nombreuses petites vis et autres éléments démontés.
Si possible prévoir un fer à souder propre avec de la soudure de qualité, ainsi que quelques morceaux de gaine thermorétractable (1 à 1,5 mm de diamètre)
Il y a 3 fils par bloc d'éclairage des feux (2 noirs et un rouge) et ces blocs se séparent aisément du châssis.
Il restera 6 fils noirs et fins (qualité pas folichonne) qui relient :
1° Les 2 palpeurs de prise de courant.
2° Le Moteur.
Une fois ceux-ci dessoudés du circuit, l'aventure commence.
Retirer les 2 vis qui fixent le circuit imprimé. En faisant attention aux adhésifs qui "fixent les fils" des circuits d'éclairage, le retrait du circuit et des éclairages doit être possible.
Dans la mesure ou un meilleur "câblage" peut être envisagé, le démontage des 6 éléments de flancs de châssis peut être profitable. (Attention aux vis extrêmement petites)
La mécanique est là. Le moteur (petit) est en fait identique à ceux que Electrotren installe sur ses autorails. (Il ne faisaient que quelques centaine de CV, alors que les 2D2 en faisaient quelques milliers !)
Il va falloir retirer au moins un capot de vis sans fin (du côté "ouvert" du châssis) puis commencer à désolidariser le moteur de son support du même côté. Attention aux paliers, à leurs rondelles éventuelles et à la graisse rosâtre omniprésente qu'il faudra éliminer au mieux.
Les noix de transmission seront démontées et les morceaux d'adhésif noir caoutchouteux seront retirés complètement. Dégager le moteur et retirer l'autre transmission. A partir de là il devient plus facile de glisser une lame de cutter genre X'Acto pour déclipser le 2° couvercle de vis sans fin. Même précautions et traitement.
Parce que l'usage de produit nettoyant et dégraissant est dangereux pour les peintures et décorations ainsi que pour certains plastiques, le dégraissage a été réalisé "à la main"
Retourner le châssis !
Il faudra de même retirer le carter de fond de châssis (3 Vis dont 2 pivots à tête fendue) Ce carter est clipsé et assez difficile à démonter.
Veiller à laisser les essieux en place !
Le nettoyage de la graisse est encore réalisé à la main. Chiffon absorbant et petits outils (tige, etc, en bois) Moins il en restera mieux se sera.
Si l'essentiel de la "jaja" rose est retiré il va falloir remplacer par une huile fluide tolérée par les matériaux synthétiques, comme la HL653 de Woodland Scenics (Hobb-E-Lube) [Il en existe aussi chez Labelle]
Pour la vis sans fin et ses paliers, comme pour les paliers moteurs, une huile moins fluide sera valable (HL655 ou Labelle 102)
Quant au noix de transmission, j'ai préféré du téflon tel le HL652 ou Labelle 134 PTFE.
Si tout est OK le remontage peut commencer.
Après "huilage" de la transmission basse, il faudra refermer soigneusement le carter de châssis avec beaucoup d'attention vis à vis des lames de prise de courant.
Retourner le châssis
Avant de replacer le moteur et les transmissions, j'ai protégé les connections aux lamelles de prise de courant avec 2 morceaux (3 à 4 mm) de gaine thermorétractable sur chaque platine.
De même, sur les connections moteur, j'ai enfilé 2 morceaux (5 à 6 mm) de gaine sur les cosses du moteur (après avoir refait les soudures) et bien sûr elles ont été rétractées.
Le remontage suivra les mêmes chemins que ceux du démontage, avec beaucoup d'attention autour des premiers éléments de transmission. Les capots de vis sans fin sont replacés, et dès lors un premier essais "en l'air" peut avoir lieu. Le démarrage est plus nerveux, la vitesse maximum parait moins limitée. Le courant absorbé semble beaucoup plus faible qu'auparavant.
Remise en place du circuit (pas entièrement vissé) dressage des câbles vers les circuits d'éclairage en faisant passer les fils entre le châssis et les petites "plaques de décor". Raccordement des 6 fils vers le circuit en choisissant des chemins du même type ( tout se passe sous le circuit plutôt qu'au dessus)
Lorsque tout semble correct, remise en place des grandes "plaques" et fin de fixation du circuit.
Un nouvel essai en l'air permet de vérifier qu'on n'a pas mis le moteur à l'envers, que toutes les Leds s'allument normalement, etc ...
Un passage au banc d'essais permettra enfin de vérifier les premières impressions.
Lors de son arrivée, cette 2D2 affichait un démarrage vers 4 volts voire plus, avec un courant de près de 600 mA et qui dépassait 850 mA lorsqu'on tournait le bouton à fond (sans charge de traction additive)
Après ce "nettoyage", surprise, le démarrage arrive avant 2,0 Volts pour 125 mA absorbés. Après quelques minutes, pour répartir les huiles et afin que tout se remette bien en place, le démarrage demande 1,6 à 1,8 Volts avec à peine 115 ma. A plein régime, l'ampèremètre ne dépasse pas 230 mA.
Où allait tout ce gaspillage avant ?
Dans la chaleur que dégageait la machine sans doute, mais pas dans l'effort de traction.
Si cet effort n'a pas pu augmenter (masse adhérente identique) peut-être au moins a-t-on gagné sur sa disponibilité réelle.
J'ai finalement refermé la machine, et si son bruit semble avoir aussi un peu augmenté, il donne quand même beaucoup moins l'impression d'être celui d'un engin à bout de souffle.
Moralité :
Les bureaux d'étude n'ont pas compris qu'un moteur de locomotive de vitesse ne peux pas être celui d'un autorail, aussi bon celui-ci soit-il.
Les graisseurs chinois ne savent pas ce qu'il font ou doivent faire....
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Je n'ai pas terminé et je vous livre maintenant mon avis sur la suite que j'envisage pour cet engin.
Je sais qu'un autre moteur serait une partie de la solution, mais pas la totalité car le châssis rigide au niveau des essieux bandagés qui sont placés aux extrémités empêche un comportement correct sur une voie pas parfaitement dressée ou aux courbes trop accentuées. Une amélioration de la prise de courant (Remplacement de 2 roues bandagées en diagonale par 2 roues lisse serait un petit mieux) Bourrer de plomb tous les emplacement disponible (autour des blocs de vis sans fin par exemple) ....
Il me reste un moteur Maxon qui devrait rentrer à condition de supprimer les "panneaux décoratifs" ...
Mais tous ce travail est-il rentable ?
Devant le prix d'une 2D2 Roco et ce qui pourrait être le prix d'une caisse H-J n'y aurait-il pas une autre voie possible ?
Wait et See diraient nos Grand-Bretons de Hornby dont certains commencent à avouer qu'il vont confier les futures études de produits pour la France à l'équipe Espagnole du groupe.
?Merci de m'avoir lu jusqu'ici, et bon courage pour la suite des évènements"
