automotrices de ch'Nord

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automotrices de ch'Nord

Messagepar tyrphon
02 Juil 2011, 11:19

Trouvant que ce forum fait depuis quelque temps la part belle à des contrées reculées au sud de la Loire :diable: , j'ai décidé d'équilibrer la balance en vous emmenant carrément dans ch'Nord (le pus beau pays du monde) ;) .
Et pour sortir des éternels Billard, de Dion, CFD...nous allons d'abord parler des magnifiques "caisses à savon" à voie métrique construites ou transformées par la CGL dans ses ateliers de Lumbres (Pas de Calais).
Bien sur, le déclencheur a été le très beau livre de Claude Wagner, "Les Petits Trains de Ch'Nord", mais celui-ci avait été précédé par le livre british "Tortillards of Artois" et, bien sûr, "Les Petits Trains de Jadis". A la lecture de ceux-ci, j'ai éprouvé le besoin de rassembler de manière synthétique des informations dispersées et parfois contradictoires.

Mais d’abord, une petite précision au sujet des différents sigles.
Les VFIL et la CGL, c’est la même chose !
Quant à l’immatriculation du matériel, elle pouvait varier suivant l’affectation comptable du matériel à une ligne ou la propriété du matériel.
Par exemple, pour le Pas de Calais, ça pouvait être :
AC pour Anvin-Calais
AFRB ou ARB pour Aire-(Fruges)-Rimeux-Berck
APA pour Ardres-Pont d’Ardres
CGL pour le matériel CGL non affecté
PdC pour le matériel appartenant au département,
et tout ceci sans rapport avec l'affectation réelle du matériel!

Allons-y, et racontons l’histoire de ces automotrices, en nous appuyant d'abord sur le livre de Claude Wagner..

En 1924-25, livraison au réseau du Pas de Calais de deux Renault-Scemia à essence, "pour voir" :
1 RS1 (un essieu moteur), portant le n°1,
1 RS2, (deux essieux moteurs), portant le n°2
Voici une photo du n°1 (extraite de Petits Trains de Jadis). Notons que, contrairement à la majorité des RS, ces engins n’avaient pas de portes coulissantes style métro, mais des portières.
Image

Ensuite, la CGL préféra construire elle-même ses automotrices dans ses ateliers de Lumbres, sur la base de voitures de son parc. Elle sortit d’abord deux prototypes à essence en 1932-33:
l’ARB 2, dont on ne connaît qu’un plan CGL sommaire (le seul emprunt que je me suis permis au bouquin de C. Wagner, juste pour vous donner envie de l'acheter):
Image

le CGL 11 (photo Rifault, collection Rochaix):
Image

Puis, en 1933-34, elle continua avec des automotrices proches de l’ARB2, mais à moteur diesel :
les ARB 3-4-5,
les PDC 6 et 7.
De ces engins, il n’existe que des photos des ARB 3 (fenêtres a coins arrondis) et 5 (fenêtres anguleuses).
Image
Image
(photos glanées sur le net, j'essaierai de retrouver les auteurs)

En 1935, la CGL transforma les deux Renault Scemia en automotrices diesel, qui devinrent :
la CGL 1 (ex n°1)
la PdC 101 (ex n°2)
L’examen des plans et des photos montre que la transformation était profonde :
-un seul poste de conduite au lieu de deux,
-radiateur frontal,
-caisse allongée et disposition des portes et fenêtres différente,
-empattement augmenté et disposition dissymétrique des essieux,
-disparition des bielles triangulaires de guidage des essieux au profit de boites classiques.
Seules des photos du PdC 101 sont connues.
Image
(trouvé sur le net. la photo est beaucoup plus belle dans le bouquin!)
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(collection Vergez, LPTDJ)

En 1936, l’atelier de Lumbres construisit ensuite 4 automotrices diesel à bogies pour deux autres réseaux exploités par la CGL:
-les 401 et 402 pour le réseau des Flandres (Nord),
-les 411 et 412 pour la ligne Hermes-Beaumont (Oise).
Ces automotrices sont bien connues, puisque les 402, 411 et 412 ont ensuite été vendues au réseau SE de la Somme et récupérées par le CFBS.
Image

Enfin, en 1954, la CGL fit recarrosser l’ARB2 pour occuper le personnel avant la fermeture du réseau du Pas de Calais. Il fut en service pendant 8 jours ( !) sous le n°1.
Enfin, il fut vendu en 1957 à la SE Somme et subsiste toujours au CFBS sous le n° 31.
Image

Bon, tout ça, c’est la version de Claude Wagner. Il nous reste à examiner ce qu'en disent les autres livres.
Modifié en dernier par tyrphon le 03 Juil 2011, 22:40, modifié 1 fois.
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar POMidi
02 Juil 2011, 17:45

Merci et bravo Jean-Pierre pour ce fort intéressant sujet. :cool:

Je suis toujours surpris par 2 choses:
  • les constructions à la pièce et même dans une série de 3 il y avait de différences ! Voilà qui ne devait pas faciliter la maintenance.
  • les transformations successives, véritables reconstructions donnant naissance à des engins uniques et au look improbable.
Salutations amicales.

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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar tyrphon
02 Juil 2011, 18:19

Eh oui, j'ai un faible pour ces caisses à savon. Je rêve de fabriquer les 3, 5, 11, 101 du PdC, et les 41-43 et 31 de la Somme, sans oublier leurs équivalents à voie normale, construits par les ateliers de Bapaume.
Pour ce qui est de la construction "à l'unité", quand on examine la structure des deux autorails série 41-43 qui pourrissent à St Valery, on voit que ce n'était pas su difficile : tôle mince sur ossature bois. Et encore, pour ces dernières, il y avait des courbes! Ce qui m'amuse le plus, c'est de savoir que les 2 à 7 et le 11 ont été construits à partir des châssis de voitures antédiluviennes, et de conctater que la "transformation" des RS comportait une reconstruction complète du châssis!

Mais passons maintenant à l'analyse critique de cet historique, à l'examen des autres sources.

D'abord "Les Petits Trains de Jadis". Ce livre affecte dès l'origine les numéros 1 et 101 aux Renault Scemia, ce qui a l'avantage de faire disparaitre la présence simultanée de deux numéros 2. Mais peut-être la renumérotation en 101 du 1er n°2 avait-elle précédé sa transformation. Elle avait aussi une certaine logique, le 101 appartenant au département et pas à la CGL ou a une de ses compagnies constituantes,comme les 1, 2ème 2, 3 à 7.
.
Plus "grave", il affirme que les RS ont été transformés en diesel avant la fabrication des autorails purement CGL, et que ceux-ci ont été construits dans la deuxième moitié des années 30. De plus, il dit que les 2 et 11 étaient équipés de moteurs diesel et pas à essence.
J'aurais tendance à faire plus confiance au livre de Claude Wagner, qui semble s'appuyer sur une documentation sérieuse. Maintenant, il n'est pas inconcevable que les 2 et 11 aient été équipés par la suite de moteurs diesel. Le n°31 de la Somme, issu du n°2, a bien un moteur diesel.

Mais tout ceci est mineur par rapport à certaines affirmations contenues dans le livre "Tortillards of Artois".

A suivre...
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar tyrphon
03 Juil 2011, 22:36

Bon, j'en finis avec mon analyse comparative en passant au bouquin de M et J Farebrother "Tortillards of Artois".
Il donne pas mal de détails concordant avec celui de C. Wagner, à deux grosses exceptions près, que l'on pourrait titrer:

L'Affaire des Deux N°1

1- Le RS1 n°1 aurait été transformé en... CGL 11 (oui, la minuscule "boîte à savon!).
2- Il y aurait eu un autre n°1 construit à la même époque que les 2 à 7, et c'est ce n°1 (et non le n°2, rebaptisé n°1) qui aurait été transformé après guerre pour devenir finalement le n°31 de la Baie de Somme.

Cette hypothèse a le mérite de présenter une logique plus évidente dans les numérotations:
-7 engins construits à Lumbres numérotés 1 à 7,
-2 RS transformés numérotés 11 et 101.

Mais certains éléments rendent improbable l'hypothèse de la transformation du RS1 n°1 en n°11.
D'abord, transformer un engin de la taille du RS1 en petite boîte à savon à petit empattement n'aurait plus rien d'une transformation. On ne voit pas ce qui aurait été conservé. Je sais bien que les ateliers des grandes compagnies camouflaient des constructions intégrales en transformations pour éviter l'obligation de faire appel à des sociétés de construction, mais il y a un sérieux argument contre cette hypothèse: l'existence d'une fiche CGL (publiée par C. Wagner) avec plan sommaire représentant les RS après transformation et mentionnant clairement les deux exemplaires, CGLn°1 et PdCn°101.
Il y a aussi des contradictions au sujet de la motorisation du n°11. Le livre british lui attribue un moteur diesel UNIC de 65cv (celui du RS1 transformé), C.Wagner un moteur à essence De Dion JMH de 65cv (comme le n°2)... et le plan CGL publié dans son livre un moteur Hispano de 40cv (puissance aussi annoncée par Les Petits Trains de Jadis... mais en diesel!).
Enfin, C.Wagner donne même le numéro de la voiture ayant servi de base à la construction du n°11. Je pense que la cause est entendue, et que C.Wagner a raison, à part sa confusion probable sur le type de moteur du n°11.
En fait, n'y aurait-il pas eu une coquille quelque part, transformant dans un document le n°1 en n°11?

Passons à l'hypothèse de l'existence d'un autre n°1 dès l'époque de la construction des n° 2 à 7.
M. et J. Farebrother avouent qu'ils n'ont aucun document le concernant et en fin de compte, la seule preuve de son existence est son "recarrossage" en 1954. Ils déduisent de son aspect final qu'il devait ressembler aux 2 à 7.
L'existence de ce n°1 "fantôme" me laisse dubitatif, car toutes les autres automotrices (y compris la n°1 ex RS) font l'objet d'une fiche CGL avec plan sommaire.
Bien sûr, l'état du matériel en 1953, figurant dans le livre de C.Wagner, fait état d'un n°2 HS et d'un n°1 en GR, ce qui a pu conforter nos british dans l'idée que ce n°1 n'était pas l'ex-RS1, mais bien celui qui allait être recarrossé l'année suivante.
Mais il est tout aussi possible que les ateliers aient finalement réformé l'ex RS, transformé la n°2 et l'aient rebaptisé n°1. Je suppose que C.Wagner n'a pas tiré cette information de son chapeau.

Bon, toutes ces supputations sont un peu vaines, maintenant que tous ces engins sont retournés en poussière... à l'exception notable du n°31 CFBS, ex second n°1 et plus que probable ex-second n°2.
En tout cas, je me suis bien amusé à chercher la petite bête automotrice. J'espère que je ne vous ai pas trop embêtés...
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar Le sainto-jurassien
04 Juil 2011, 11:20

Intéressant débat dans lequel il serait bon de contacter l'auteur pour lui faire part de ces remarques ! ;)
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar montlucon03
04 Juil 2011, 22:13

Bonsoir, concernant le numéro 11, la gamme de moteur UNIC CODRA licence mercedes a été produite jusqu'en 1939, ensuite c'est la gamme UNIC type Z qui prend le relai mais qui présente des différences avec les CODRA.
Je confirme que UNIC CODRA a fabriqué des moteurs DIESEL 65 CV AVANT 1939. Concernant si c'est ce moteur, je ne peux répondre à cette question.
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar montlucon03
05 Juil 2011, 11:43

Juste un autre point essentiel concernant la gamme des moteur UNIC CODRA avant guerre, la production des moteurs UNIC reprend en 1944, la lettre S correspond aux moteurs essence et la lettre Z désignant les diésels,(G les gazogène).
En 1935, UNIC CODRA a déjà une gamme de moteur DIESEL Z40, Z50, Z60 et Z75, qui a la fin de la guerre sera désigné par la gamme ZU.
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar ceciflo48
05 Juil 2011, 13:54

Quelle bonne idée que ce nouveau sujet !
Effectivement, il y a eu jusqu'alors un certain déséquilibre hexagonal.
Je précise hexagonal car, par exemple, le sujet fort documenté sur les machines à "tablier et roues rouges" est tout à fait passionnant.

Bon vent donc cher Tyrphon, merci et régale nous en de nombreuses pages à venir
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar tyrphon
05 Juil 2011, 16:49

Merci pour ces encouragements, Ceciflo48, mais contrairement à toi, je ne dispose que de ce qui a été publié, et tout ce que je peux faire, c'est quelques synthèses et comparaisons. C'est Claude Wagner et ses prédécesseurs qu'il faut saluer. De plus, cette situation m'interdit de scanner à tout va les documents figurant dans ces livres.
J'espère juste contribuer à augmenter un peu la curiosité des amateurs pour des régions et des réseaux peu connus. Et comme je suis plutôt du coin, j'ai tendance en prenant de l'age à me tourner vers mes racines.
J'espère qu'une petite famille d'engins en HOm ou en Om naîtra de cette modeste étude... et des plans figurant dans les livres précités. Jacky Molinaro et Daniel Gaymard ont ouvert la voie avec leurs automotrices à voie normale de la CGL en O.
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Re: automotrices de ch'Nord

Messagepar tyrphon
06 Juil 2011, 21:17

montlucon03 a écrit:Bonsoir, concernant le numéro 11, la gamme de moteur UNIC CODRA licence mercedes a été produite jusqu'en 1939, ensuite c'est la gamme UNIC type Z qui prend le relai mais qui présente des différences avec les CODRA.
Je confirme que UNIC CODRA a fabriqué des moteurs DIESEL 65 CV AVANT 1939. Concernant si c'est ce moteur, je ne peux répondre à cette question.
montluçon


Puisque tu t'intéresses aux moteurs anciens, voici la liste de ceux qui sont cités dans lle livre, en privilégiant les documents CGL publiés dans celui-ci.

RS n°1 et 2 (état d'origine): Renault 45 cv (essence)

ARB 2: De Dion LV 65 cv (essence)(C.Wagner écrit De Dion JMH)
CGL 11 : Hispano-Suiza 40 cv (essence)( C.Wagner écrit De Dion JMH 65 cv - erreur de transcription?)
ARB 3, 4, 5 et CGL 6, 7 : Unic M24 65 cv (diesel)
CGL 1 (ex RS1 n°1): Unic M25 65 cv (diesel)
PdC 101 (ex RS2 n°2): Berliet MDC 85 cv (diesel)

Flandres 401, 402 : Berliet 115 cv (diesel)

Le livre ne dit rien de la motorisation appliquée lors de la transformation du n°2 en n°1. Il devrait être facile de savoir le moteur actuellement présent sur le n°31 CFBS.

Passons maintenant aux couleurs de ces automotrices. Pour celles du PdC PdC, Claude Wagner indique qu'elles étaient marron et blanc cassé.

Cela dit, il existe la photo bien connue de Calais en 1938, appartenant aux archives de la SNCF Society.

La voici telle que je l'ai glanée sur le net:
Image

et telle que je l'ai retouchée en enlevant du bleu pour faire ressortir la couleur chocolat de la Chapelon Nord:
Image

et enfin un agrandissement de l'automotrice:
Image

Il semble qu'à l'époque, le marron était plutôt un rouge orangé. D'autre part, on distingue une bande de ceinture plus claire (orange?), absente sur les photos de ces automotrices après guerre. Elles avaient donc dû être repeintes, à moins que toutes n'aient pas eu ce bandeau.

Notons que ce bandeau était présent après guerre sur au moins une automotrice CGL PdC à voie normale:
Image

Sinon, C. Wagner écrit aussi que la deuxième n°1, ex n°2 et future n°31 SE, est sortie en 1954 peinte rouge et crème, pour s'harmoniser avec les Billard alors récupérés sur le PdC.

Par contre, il ne dit rien sur les couleurs des automotrices du réseau des Flandres.
Modifié en dernier par Le Basque le 06 Juil 2011, 21:43, modifié 1 fois.
Raison: Lien corrigé
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont
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