Il est plus que largement temps de donner satisfaction à notre ami BW ! Je ne vais pas me plaindre que quelqu'un s’intéresse à la, Norvège

Donc départ de Geiranger, au milieu des croisiéristes débarqués chaloupe après chaloupe, et de leurs bus. Départ avec le bus à destination de Erdal, et 2 changements en vu avant d'atteindre le refuge de Krossbu situé à 1 267 m ce qui correspond à cette latitude à une paysage de haute montagne (en gros il faut rajouter 1 000 m pour retrouver l'altitude correspondante dans "nos Alpes"). C'est changement de bus sont la limite de l'exercice dans ce type de voyage. Encore ici il y aura à voir en chemin.
Eu départ de Geiranger la route s'élève en lacets au dessus du Fjord pour atteindre un col et redescendre sur un plateau parsemé de lac. Au bord du "Langvatnet" le bus nous dépose au carrefour; il va continuer sur "Erdal" en empruntant le "Oppljostunnelen" (4 540 m, un parmi les 900 tunnels routiers qui jalonnent la Norvège et dont certains ont complètement changé la géographie locale) dont l'entrée est visible du carrefour. Nous, nous attendrons quelques minutes le bus en provenance d'Erdal pour Lom. L'animation est assurée par les Japonnais parvenus jusque là avec les bus du bateau de croisière et qui se font photographier dans des postures invraisemblables en plein milieu de la route.
Il fait beau et pour imiter les Japonais c'est le lac "Langvatnet" qui sert de prétexte aux photos:
Et au passage un panneau de signalisation routière typiquement Norvégien (photo de Madame) :
Le bus pour Lom arrive et après une longue descente le long d'une puissante rivière donnant naissance à de beaux lacs de retenue nous y sommes. Lom est traversé par la puissante rivière "Bovra" qui rejoint, juste en aval, le lac "Ottavatnbet" occupant la vallée que nous avons suivie durant notre trajet. Évidement la photographe en a profité pour mettre un 1er plan fleuri:
Et bien sur la 1ere chose que l'on voit en arrivant:
La fameuse église en bois debout !
Les deux photos sont de ma moitié.
Ces églises sont typiquement Norvégiennes. Elles doivent leur nom à l’utilisation de montant verticaux, d'une seule pièce pour la construction de la structure. Très sensibles aux incendies comme tous les batiments en bois, ils n'en subsistent que de nos jours dans toute la Norvège que 28 alors qu'il y en a 1 000 à 2 000 au moyen âge.
A suivre ...
Pierre