J’ai évoqué dans mon précédent post le meilleur des cas. Il est temps de parler maintenant de la réalité !
En effet, les aiguillages électro - mécaniques, selon la terminologie JEP, rares et difficiles à trouver, ne sont pas tous au meilleur de leur forme : profilés arrachés, fils sectionnés, bon nombre d’éclisses sont tordues ou manquantes, le rail rouillé…
Ainsi donc voici venir le pire : la transplantation d’un électro-aimant avec re-bobinage complet de celui-ci et remontage sur une base d’aiguillage mécanique saine, moins rare sur le marché de l’occasion…
La première étape consiste à replier les pattes de fixation du capot de protection du moteur. Les deux premières maintiennent la plaquette de protection, les deux suivantes la platine sur laquelle sont soudés les fils d’alimentation.
La première (mauvaise) surprise est souvent à ce niveau, en découvrant des fils arrachés, ressoudés « à la pioche »…
Quoi qu’il en soit, le capot moteur enlevé, vous pouvez déposer avec la plus grande précaution la platine en dessoudant successivement l’ensemble des fils dont ceux, très fins et fragiles, de la bobine.
Et c’est d’ailleurs souvent lors de cette opération que vous sectionnerez à raz les fils de la bobine, interdisant ensuite de pouvoir les ressouder sur la platine pour le remontage de l’électro-aimant.
Qu’à cela ne tienne !
La solution est simple, il faut débobiner précautionneusement le fil en l’enroulant le plus régulièrement possible sur un support provisoire, avant de rembobiner l’élément d’origine, toujours le plus régulièrement possible, et en veillant cette fois à laisser une bonne longueur de fil à souder sur la platine de connexion.
Attention toutefois, si vous coupez le fil en cours d’opération, c’est mort !
Après une bonne heure de travail, vous disposez d’un moteur parfaitement fonctionnel, remonté sur sa nouvelle aiguille, avec des fils d’alimentation soudés bien comme il faut…
Et voilà, les aiguilles du réseau n°12 du plan JEP sont traitées
