Aaaall abooooard !!!

On y retrouve les amis, on y parle de tout et de rien. Rien n'y est hors-sujet mais le respect et la politesse y sont obligatoires.

Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Rapide 424
24 Jan 2013, 15:57

Bon, avant de reprendre mon sac à dos pour six semaines, je tiens à poster ici, dans ce fil finalement dédié au voyages, quelques paragraphes qui étaient sortis de ma plume il y a des années à propos de mes errances sur la route américaine. Cela complètera les voyages en train dont il a été question ici.

PASSAGES

Voilà ce que je cherche, entre Hanksville et Blanding, entre Kayenta et Mexican Hat, entre Winslow et Holbrook, partout où je sens que la route pourrait me semer juste avant ou après le coucher du soleil; des histoires qui n'en sont pas, aux épilogues ouverts à tous les prologues, ou dont la fin s'impose avant qu'elles ne commencent, de trading post en trading post, de Lee's Café en Laura's Café, le long des terrains vagues où pataugent et se désagrègent les mobile homes, avec le vent, les camions et les tumbleweeds. Les tumbleweeds, surtout. On les voit traverser la route mais allez savoir d'où le vent les a arrachées et où elles s'accrocheront quand le vent tombera. Leur histoire s'arrête dès qu'elles se perdent à nouveau, se confondent aux autres chardons, aux cactus, à l'armoise, aux genévriers.
Là, c'est, disons.. à Kayenta. A Kayenta ou à Mexican Hat, puisque n'importe où entre Amarillo et Barstow ferait l'affaire, et pourvu que ce soit là où existe déjà le décor du grand épilogue, là où l'ultime feu arrière, un soir, se confondra à jamais avec le soleil couchant.
Ils sont six ou sept, assis sur la murette, adossés au mur d'adobe d'un trading post. Il y a une femme parmi eux. Ils portent tous de gros bolos, des bagues et des bracelets de turquoise. La femme a un fichu rose sur la tête et les hommes sont en jeans et chemises, ces dernières plutôt à carreaux. Deux d'entre eux portent une casquette de base ball et deux autres, un Stetson. Le cinquième, je ne sais plus. Je ne vois pas leurs pieds à cause du capot et je ne peux pas dire de quoi ils sont chaussés. Cela devrait m'être complètement égal mais comme j'ai vu de quoi ils sont coiffés, je ne serai pas tranquille tant que je n'aurai pas vu leurs pieds. Dans les carreaux d'une fenêtre, au dessus de leurs têtes, se reflètent le ciel bleu et les nuages blancs. Non, pas dans tous les carreaux; seulement dans trois d'entre eux. Il y en a douze en tout et les neuf autres ne reflètent rien. Question d'angle. Deux des hommes se parlent sans regarder dans ma direction. Comme je ne les entends pas, je n'ouvrirai pas de guillemets. De toute façon, il y a des chances que ce qu'ils se disent n'aura aucune incidence sur l'action, surtout si c'est en navajo. Un autre est en train de rouler une cigarette ou quelque chose, les yeux baissés. Son voisin semble somnoler, le menton sur la poitrine. Ils tournent quand même les yeux dans ma direction quand je descends de voiture pour entrer dans le trading post acheter des cigarettes et des bâtons de bœuf séché pour la route. Que peuvent ils dire, s'ils parlent de moi? Quand je ressors, j'ai beau leur faire signe de la main, il semble que j'aie déjà cessé de les intéresser; ou bien ont ils la charité de ne pas me regarder vieillir? De toute façon, Ils m'ont déjà usé. Ils savent déjà bien trop de moi pour ce qu'ils en ont à faire: la plaque d'immatriculation de la voiture, les objets entassés, l'autocollant du loueur, le matériel photo disposé sur le tableau de bord et qui m'a permis de les figer à leur insu, au retardateur, quand j'étais dans le trading post.. Oh non, je n'ai pas fait ça pour voler leurs âmes, comme ils disent, mais en signe de refus de me soumettre, comme eux; à quoi? au temps? De toute façon, il est temps de repartir puisque je sais maintenant de quoi ils sont chaussés. J'ai regardé en ressortant du trading post. Ils portent tous des "Reeboks" ou des espadrilles.
Là, c'est entre Hanksville et Blanding, je crois bien. (A vrai dire, c'est aussi par ici parce qu'il y a plus de chances qu'ailleurs d'y être entre qu'à.) Et c'est encore le soir. Il y a la route, piste cendrée crépusculaire, ou voie lactée dans le faisceau des phares. Il me semble que c'est tout ce qui a jamais été. Seul présage d'événement, la jauge d'essence continue de plonger dans le rouge. Bien sûr, j'aurais dû m'arrêter pour faire le plein à Hanksville. Surtout que je savais que j'étais à court. Mais rien à faire, je n'aime pas m'arrêter pour faire le plein. Je crois que c'est parce qu'à chaque arrêt, une autre histoire peut commencer au risque de finir. A chaque arrêt, ceux qui me découvrent se lasseront. Entre la découverte et la lassitude, tout peut devenir toute une histoire, même prendre de l'essence.
En passant au Nord de Glen Canyon, j'ai bien vu un panneau "Logement, repas, essence, 1 mile à droite." Mais le "Bagdad café" du coin était fermé et la station service aussi. Donc, pas d'histoire... J'ai continué en m'efforçant de conduire à l'économie. Pas une enseigne. Pas une voiture non plus, comme si une association d'automobilistes avait décidé de boycotter la région pour mieux me faire regretter mon refus de marquer mon passage.
Finalement, c'est arrivé en côte. Le moteur a cafouillé et j'ai eu juste assez d'élan pour me garer sur le bas côté. Je suis resté longtemps assis au volant, à attendre je ne sais quoi, peut être d'oublier que j'étais en panne et que la voiture ne redémarrerait pas au premier tour de clé. (Le tout était de vraiment oublier et je suis certain qu'alors, ça aurait marché.) Ensuite, je suis descendu pour faire quelques pas et c'est là que j'ai entendu la sonnerie du téléphone. J'ai d'abord cru que c'était les grillons, mais non, c'était bien un téléphone qui sonnait en plein désert. Mais une voiture est passée, un pick up bourré de Navajos qui m'ont revendu un bidon d'essence. Je suis donc reparti sans plus m'occuper du téléphone qui continuait pourtant de sonner dans la nuit. Je me souvenais d'un roman de Norman Mailer où quelque chose comme ça était arrivé à un de ses personnages, dans le désert. Peut être que si je suis reparti sans chercher plus loin, ce n'est pas que je craignais la même conclusion à mon histoire au contraire, j'aurais aimé que la lune m'appelle, moi aussi mais plutôt que je ne voulais pas découvrir qu'il ne s'agissait que d'une cabine téléphonique de secours et que quelqu'un s'acharnait sur un faux numéro.
Une route encore, mais il y a tant de routes. Le soir encore, et pas loin des tumbleweeds. J'ai échoué dans l'un de ces cafés de bord de route dont je parlais. A Tuba City, je crois. Ou Cameron. Je ne me souviens plus quand. Il y a longtemps peut être, ou peut être demain. Par la fenêtre, Il y a des branches sèches et des vieux pneus empêtrés dans des ronces. Un ancien panneau rouillé GULF bat contre... je ne saurais plus dire quoi. Je sais simplement qu'il battait contre quelque chose. J'ai commandé une enchillada. En attendant, je regarde les mouches sur la toile cirée. J'aime ces endroits où il y a des mouches et des toiles cirées et où on n'a pas besoin de se rhabiller en entrant à cause de l'air trop conditionné. Il y a cette serveuse mongolienne au corps de gnome qui me fascine autant qu'une autre apparition, belle celle là, que j'ai entrevue ailleurs et plus tôt dans l'après midi, lors d'un autre arrêt café dans une station service. Avec beaucoup d'efforts, je parviens à détourner les yeux de la serveuse pour retrouver l'autre, celle de la station service. De l'autre côté de la route, il y a une voie ferrée, sans doute du Santa Fé Railroad. Je regarde passer un train. C'est un train de marchandises interminable tracté par quatre locos diesel. Dommage qu'il n'y ait plus que des trains de marchandises parce qu'un jour, sur la route, il pourrait aussi bien n'y avoir plus que des camions.. Quand j'ai fini de regarder le train passer, je ne sais plus quoi faire pour éviter de dévisager la serveuse. Si seulement elle avait pu disparaître entre temps avec le train comme avait disparu, cet après midi, avant que je puisse demander "qui?", l'autre visage, emporté peut être par le courant d'air au passage d'un camion, pour que je veuille bien ensuite me souvenir de lui sans l'associer à une histoire... La mongolienne m'apporte mon enchillada. Quand elle s'approche de ma table, je détourne encore les yeux et, toujours par la fenêtre, plus loin sur la route, je vois ce panneau: CEUX QUI SONT DANS LA CHAIR NE PEUVENT PLAIRE A DIEU. IL FAUT RENAITRE. Pour ça, il y en a vraiment qui devraient avoir droit à deux essais... Entre temps, j'ai su qu'elle était la fille de la maison. C'est la patronne qui me l'a dit en m'assurant que sa fille allait bientôt m'apporter l'enchillada. Pourquoi ne pas plutôt s'entre demander "Qui suis je?" au lieu de toujours décliner comme ça son curriculum? En tous cas, maintenant que je suis chargé de son histoire, la mongolienne ne me fascine plus. Je la connais trop bien. Tandis qu'elle, elle a de la chance: pour elle, je suis resté brouillon d'existence, vaguement associé au destin de l'enchillada. Elle, elle peut encore me nommer.
Ou encore là, le long d'un tronçon rescapé de la vieille route 66, quelque part où elle va ou vient de servir de grand rue à la ville, comme à Grants, Albuquerque ou Gallup. Finalement, c'est encore mieux ainsi puisqu'on ne sait même plus d'où vient la route ni où elle va. D'accord, il faut être sur ses gardes, ne pas se laisser avaler par une bretelle de raccordement, insidieuse, de l'autoroute 40 qui, elle, sait trop où elle va. S'accrocher à la 66 et, qui sait, ne pas voir de panneau "Route fermée," prolonger l'illusion, la reconstruire... Là encore, c'est le crépuscule et il y a du vent. le vent parce qu'il fait partie du crépuscule, et le crépuscule parce qu'il vient avant la nuit qui va tout effacer et laisser l'imagination, plutôt que les souvenirs réels, habiter la mémoire. Dans la journée, l'extérieur s'amoncelle en séquences parasites, cherchant à s'organiser en histoires que l'on s'oblige à suivre. C'est donc le soir sur la route 66, enfin ce qu'il en reste, au sortir.. disons, de Gallup. Je m'arrête pour prendre un indien qui fait du stop. Parce que je sais que, comme une coutume le lui interdit, il ne me dira pas son nom. Au moins le vrai nom indien que lui a donné sa mère. Et aussi parce qu'il n'y a plus guère que les indiens, par ici, pour faire du stop. Celui là a un gros sac à dos rempli de boites de Coors, la "bière à l'eau fraîche des Rocheuses." Je le sais parce qu'il ouvre son sac pour m'en offrir une. Je n'ai pas vraiment soif mais je fais semblant de boire dans la pénombre. A part ça, comme nous n'avons rien à nous répondre, je conduis en m'appliquant à garder l'ornement de la calandre à cheval, en perspective, sur la ligne blanche de l'accotement. Je fais souvent ça, comme un jeu, en me disant, par exemple, que si je m'en écarte trop plus de trois fois en l'espace d'une minute, quelque chose de bien ne m'arrivera pas. A l'horizon, une averse s'éloigne, rideau de mousse sombre tirée sur une trouée de soleil couchant entre un gros nuage noir et la terre gris cendre. Un vrai décor de fin d'histoire.. Pourtant, l'histoire continue: à la nuit tombée, je dépose l'indien à l'entrée d'une route de terre menant à un groupe de mobile homes qui doivent patauger, c'est sûr, puisqu'il vient de pleuvoir. Quand il ouvre la porte pour descendre, j'entends les grillons et le vent qui transporte les relents de mesquite, de caoutchouc et de gas oil brûlés. Quand il la referme et disparaît dans le noir, je me rends compte que je n'ai aucun souvenir de son visage, ni de son âge, ni de rien. En voilà un qui, au moins, n'a fait que se faire soupçonner. C'est bien comme ça. Une pelote de tumbleweed traverse le faisceau des phares. Celle là, je ne la vois même pas se perdre dans les buissons par delà la route. C'est encore mieux comme ça.
Allez, il ne se passera rien de plus. Ah, si: je dormirai dans la voiture sur la route après avoir constaté que le tronçon rescapé de la vieille route s'effiloche peu après l'entrée de la piste où j'avais déposé l'indien, lequel s'était bien gardé de me le signaler, le salaud.
Demain, je continuerai, et après demain, jusqu'à ce qu'il cesse vraiment de se passer quelque chose, ou que, peut être, le tout devienne une longue histoire inextricable où je puisse choisir la trame et l'épilogue, où aucune route choisie ne puisse être barrée.
Ça ne ressemble pas à grand chose, Shiprock. Morne, poussiéreux, un peu lugubre à la lueur des enseignes de stations service et de bingos. Beaucoup de mobile homes désagrégés et de pick ups pleins d'autocollants avec des marques de bières et des versets de la bible. Ça me rappelle ces "cow-boys pour Jésus" qui paradaient à cheval, en éperons et avec leur banderole, dans le hall de cet hôtel à Las Crucès. Presque une hallucination. Ce que je faisais dans cet hôtel? C'est ce qu'on m'avait indiqué comme centre ville. Un vieux réflexe.. Toujours à la recherche des centres villes.. Enfin, dès que je sors de Shiprock, je retrouve le vent et les tumbleweeds. Je souhaiterais ne plus avoir à m'arrêter nulle part, comme eux, ou laisser le vent en prendre l'initiative. Surtout ne plus rien avoir à regarder ni à lire, ne plus encombrer ma mémoire, ne plus penser, devenir inculte, comme le paysage.
Cette nuit, comme toutes les nuits, les camions qui font la course ont le cul bordé d'ampoules et ça me fait penser à des entrées de tunnels ou d'autres labyrinthes que j'ai envie d'explorer.
Au fait, si j'osais? Vais je oser, pour voir? Allez, qu'est ce que je risque, sauf totalement oublier mon histoire?
Et qu'est ce que je risque à totalement oublier mon histoire?
Après tout, les culs des camions ne sont peut être que le début d'autres histoires, des histoires neuves. Disons que le cul des camions sont des leurres. C'est beau comme des culs de camions, ça vrombit comme des culs de camions, ça pue comme des culs de camions, mais Il suffit de ne plus les prendre pour des culs de camions, de cesser de les appeler cul de camion et d'oublier ce pourquoi tout le monde pense que les culs des camions sont faits.
Allez, j'ose.

***

Je dois bien chercher quelque chose..
Et tant qu'à chercher, plutôt que ce soit par ici, là où existe déjà le décor du grand épilogue et où l'ultime feu arrière, un soir, se confondra à jamais avec le soleil couchant.
En cherchant, il me semble que je me suis égaré de moi, comme si j'avais détourné mon regard et que je ne m'étais pas su disparaître.
Je ne me souviens plus.. Mais je ne me souviendrais que de moi, alors, la belle affaire?
Il y a cette petite cuiller en plastique qui vibre dans le vent, coincée dans la jointure du capot, que fait elle là?
Cet après midi, après avoir fait le plein, quelque part sur la route. Oui, c'est ça. J'avais bu un autre café, assis sur le capot de la voiture, en regardant descendre le soleil derrière la mousseline sombre, le soleil bientôt emporté par ce train -- eh, à quel train pensais-je? Machinalement, au lieu de la jeter, j'ai coincé la cuiller là, puis c'est devenu un jeu. Voir combien de temps elle y resterait... un autre buisson d'armoise, un autre croisement, un autre camion qui arrive en face, n'importe, sinon quelque chose de mal m'arriverait.. la serveuse mongolienne..
Ça fait combien de temps, combien d'entre-villes?
Je continue de regarder la petite cuiller en plastique qui vibre et que je maintiens alignée, en perspective, avec la ligne médiane de la route.
Est-ce que c'est moi qui..?
J'accélère et le vent finit par l'arracher. Il n'y a plus rien que moi, à présent. Je suis redevenu moi; celui qui a croisé un train, une serveuse, des indiens, des touffes de tumbleweed.
La route est ruban de Moebus, toujours ailleurs et toujours la même. Pas étonnant que je m'y oublie, virage après visage, train après camion, poste à essence après café, puisqu'elle, la route, me découvre à chaque instant, de place en place, inchangé, puisque toujours nouveau, sans histoire..
Mais je serai bientôt en ville et je me souviendrai.

***

Je m'arrête devant un trading post. Il me faut des cigarettes et des bâtons de bœuf séché pour la route. Assis sur la murette d'adobe, adossés au trading post, ils sont six ou sept à palabrer.

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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar canari
24 Jan 2013, 18:38

Bon si je comprends bien , nous sommes en vacances nous aussi :mdr:

Bon voyage

Patrick
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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Rapide 424
25 Jan 2013, 01:31

Merci. Emmerdez-vous bien pendant que je ne suis pas là. :diable: :mdr2:

Bon, à défaut de vivre les années folles à bord de l'Orient Express ou même le luxe relatif du Train bleu vers la côte dans les années 50, on peut toujours faire ça en Inde pour ... 500 USD par personne et par jour ! Bon, vous me direz, certains dépensent sans doute ça au ski ...

(Post corrigé parce que la façon dont je le présentais, ça laissait penser que nous allions le faire, surtout que j'avais tapé 500 USD pour huit jours au lieu de 5000. Le "tongue-in-cheek" ne fonctionnait donc plus du tout ! A 500 USD pour la semaine, ça aurait été envisageable ! :lol: )

http://videos.arte.tv/fr/videos/le-sud- ... 63972.html
Modifié en dernier par Rapide 424 le 26 Jan 2013, 13:37, modifié 1 fois.
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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Papou89
25 Jan 2013, 11:22

:vieux: Have a good trip, see read you later... :cool:
Michel.

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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar POMidi
25 Jan 2013, 11:50

Bon voyage Michel.

Pierre, d'en bas

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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Pierre bis
25 Jan 2013, 13:06

canari a écrit:Bon si je comprends bien , nous sommes en vacances nous aussi :mdr:

Bon voyage

Patrick


Inutilement méchant, mais surtout tu peux perdres quelque chose. Autant Michel peut devenir pénible quand il rumine ses obsessions entre quatre murs, autant ses carnets de voyages, qu'il a la gentillesse de m'envoyer pendant les dits voyages, sont le plus souvent intéressants (je pense qu'il suffit de vous inscrire). Michel ne s'arrêtera d'écrire que quand il sera dans le trou, et encore même depuis le dit trou il est capable de nous envoyer quelques mails pour expliquer à quel point ça ne va pas là non plus. Bon voyage ...
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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Rockandrail
25 Jan 2013, 13:23

Pierre bis a écrit:Inutilement méchant, mais surtout tu peux perdres quelque chose. Autant Michel peut devenir pénible quand il rumine ses obsessions entre quatre murs, autant ses carnets de voyages, qu'il a la gentillesse de m'envoyer pendant les dits voyages, sont le plus souvent intéressants (je pense qu'il suffit de vous inscrire). Michel ne s'arrêtera d'écrire que quand il sera dans le trou, et encore même depuis le dit trou il est capable de nous envoyer quelques mails pour expliquer à quel point ça ne va pas là non plus. Bon voyage ...


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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Rapide 424
25 Jan 2013, 13:42

Ouais, parce que c''est quand-même présumer que je partirai au trou avant "nous" ... :bof: Pierre-bis fait du "wishful thinking" on dirait ! :siffle: Présumer aussi de son héritage génétique .... car Il est aussi de ceux qui n'aiment pas les les empêcheurs de bienpenser en rond.

Surtout que pour moi, il ne sera jamais question de trou, vu que je tiens à l'incinération. :siffle:

Mais c'est vrai, si vous voulez mon "journal de voyage", envoyez-moi votre adresse mail en MP.
Modifié en dernier par Rapide 424 le 25 Jan 2013, 14:01, modifié 1 fois.
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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Morvan
25 Jan 2013, 14:01

je vais faire çà !

Bon voyage Michel,

une petite bouffe au retour, quand Domi sera rentré de sa formation, en mars ?
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Re: Aaaall abooooard !!!

Messagepar Pierre bis
25 Jan 2013, 15:09

Rapide 424 a écrit:Ouais, parce que c''est quand-même présumer que je partirai au trou avant "nous"



"nous", ce n'était pas forcément moi, mais les gens avec qui tu communiques en général. Ca ne se voulait en tout cas pas méchant. Je voulais juste souligner que la parole et l'écriture en général font partie des choses vitales pour toi. Après, on le prend comme on veut. :gratte:
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