bogie-wogie a écrit:Les chaleurs tropicales, autre exemple. Je ne supporte pas les grosses chaleurs (ni tropicales ni autres). Pour moi le blanc de la neige (comme sur ma terrasse depuis un mois maintenant !) me satisfait pleinement. En 2011 je suis parti direction Groënland

Son seul défaut : il n'y a pas de trains... Pour des raisons pratiques nous avons dû reporter, avec Mme bw, une virée au Svalbard (archipel dont l'île la plus connue est le Spitzberg) mais elle reste au programme. Mme bw avait même trouvé une croisière sur brise-glace nucléaire russe dans l'océan Arctique avec dépose par hélico en plein au Pôle Nord. L'idée de revenir tout fluo m'a poussé à la décourager de cette aventure. Quant au "sud", pour nous c'est l'Antarctique (Mme bw y avait aussi songé, mais à 24 000 € la balade par personne, ça donne très sérieusement à réfléchir !)
bw
Je ne nie pas qu'on puisse aimer l'hiver, le froid, et les paysages septentrionaux ! Je conçois meme très bien que les frimas peuvent être source de plaisir "intérieurs" au moins. (Non, pas pour moi quand-même les grandes ballades a pied dans la campagne de novembre à mars !) Bref, c'est une question de goût et de personnalité, comme la vitrine vs. le roulement. Ce qui est cependant un fait établi zoologiquement, c'est que la nature n'a pas prévu l'animal humain pour les latitudes au-delà de la zone tropicale. Glabre d'abord (oui, même les affreux poilus tatoués de nos plage sont "glabres" au sens zoologique !) et pourvu d'une peau fine poreuse permettant un système de cooling dont sont dépourvus bien des animaux a fourrure, même tropicaux. En ce sens, l'homme est le parfait animal tropical, une amélioration certaine même par rapport à ses proches cousins primates ! D'un autre côté, c'est cette émigration "contre nature" qui a sans doute poussé l'homme à l'invention et à l'ingéniosité, le rendant capable d'affronter des conditions climatiques rigoureuses et de s'en prémunir. C'est à cette "fuite de l'Eden" que l'on doit la science et les techniques, ou, en d'autres mots "bibliques", la "connaissance" de la nature que le Daron lui interdisait. Il y a un bouquin intéressant à ce sujet que j'ai lu il y a longtemps, je ne me souviens plus de qui, j'ai la flemme de chercher mais vive Glouglou, en anglais "The Naked Ape. " (Logiquement, le singe nu en français ... mais sait-on jamais avec les traductions de titre ....) selon lequel l'homme doit sa glabritude à une phase "marine" pendant laquelle il aurait failli virer mammifère marin, comme les dauphins.
Bref, on peut certes apprécier le froid et l'hiver, mais ce ne sera toujours que protégé par le scaphandre spatial de nos fringues, ou de l'intérieur de nos vaisseaux spatiaux que sont nos habitations avec tout leur équipement de survie. Perso, vu que j'aime être dehors et me balader à poil, je préfère les climats chauds. C'est tout.