La résurrection de la divine

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Re: La résurrection de la divine

Messagepar Rockandrail
08 Mai 2013, 12:39

Ah!

Le départ du Rapide 54 de Bruxelbourg Central! Toute la ville en parle encore. En effet, le train était plus long que le réseau tout entier. Il a fallu compresser l'espace-temps pour le faire entrer en gare. Mais la dépense énergétique en valait la peine.

:cool:
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar Albertrain
08 Mai 2013, 12:58

:siffle: Il manque un éclairage dans ces voitures Nord...et CIWL....... :oops:

:cool:
Dubois A :ange2:
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar Le Basque
08 Mai 2013, 13:24

Effectivement c'est une belle remise au point de cette machine !


:cool: :cool:
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar MICHEL B
08 Mai 2013, 16:20

Bonjour,

Belle initiative cette résurrection (avec deux r)...et fil intéressant en perspecticve... :cool:

J'ai un bon parc de vapeurs Jouef améliorées, remotorisées, parfois sonorisées et aime bien partager mes expériences sur ces pauvres bêtes que certains défaitistes laissent dormir dans un placard, sans parler des oiseaux de malheur qui osent préconiser la solution finale...direct poubelle !
On est nombreux à aimer bricoler nos machines en suivant les conseils de bons articles (devenus trop rares) dans nos revues, et un petit tour sur le site d'Eric Seibel permet souvent au plus hésitants de franchir le pas...

M.B.

PS: concernant la "divine" il est prudent de remplacer la lampe d'éclairage avant par une LED.
En digital la diode limite l'éclairage à demi puissance mais en analogique l'intensité nécessaire à la performance de traction risque de faire fondre le platelage (au caillebotis fort bien gravé).
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar POMidi
08 Mai 2013, 20:41

En dehors du problème mécanique pur le souci du captage de courant est majeur sur ce modèle. D'origine il existe un système de prise de courant sur la machine; malheureusement Jouef de l'époque a toujours été fâché avec le captage du courant et cela s'en ressent. Les anomalies sont de deux types:
  1. La prise de courant par des fils de maillechort frottant , plus ou moins, sur l'intérieur des roues motrices, est fantaisiste et insuffisante. L'article sur le site de Biscatrain déjà cité, propose une amélioration de ces prises de courant. Je n'ai rien modifié pour cet aspect des choses sur ma 232.
  2. le raccord entre la motrice et le tender est approximative avec 2 téton qui frottent, plus ou moins, sur 2 languettes métalliques situées dans l'attelage côté loco.
S'ajoute la nécessité en digital, d'alimenter l'éclairage avant (une sortie de fonction plus le commun positif). J'ai rajouté une diode rouge dans le foyer afin de donner l'impression d'une incandescence à ce niveau (une sortie de fonction). Il faut donc 5 fils entre machine et tender.

J'ai bien entendu procédé au démontage de la locomotive pour refaire le circuit d'alimentation de l'éclairage afin de le séparer du circuit de prise de courant.

A suivre...
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar POMidi
08 Mai 2013, 21:50

Pour relier le tender et la locomotive j'ai déconnecté les 2 picots portés par le crochet du tender ne leur laissant plus jouer qu'un rôle d’attelage. Pour éviter la tendance au soulèvement du bogie moteur sur l'attelage de la locomotive, j'ai replié les 2 lamelles côté loco, mais les ai laissées en place de façon à que les picots du tender soient tenus sur la boucle de l'attelage.

Pour relier la loco au tender j'ai utilisé les faisceaux de 5 fils avec mini-connecteurs vendus par CDF sous la référence 8040555. Après avoir fixé le connecteur femelle sur le dessus de l'attelage du tender je suis revenu sur cette solution et ai positionné ce connecteur au niveau d'une ouverture du châssis. Ce changement a été justifié par la nécessité de ne pas trop entraver les mouvements du bogie moteur, suite à de 1ers essais décevants, et par la rupture des soudures sur 2 connecteurs successivement. Le montage finalement adopté permet de moins solliciter ce lui-ci mécaniquement. Plutôt qu'un grand discours, en voici un cliché:


Côté locomotive c'est évidement le connecteur mâle qui trouve sa place. Il y bénéficie de plus de latitude puisque les fils disposent d'une réserve de longueur logée dans le cendrier:


Comme cela le système fonctionne. Il faut évidemment avoir recours aux brucelles lors de la mise en voie et veiller à ce que machine et tender soient correctement attelés afin de ne pas solliciter mécaniquement les fragiles soudures fils-connecteurs.

Je reviens sur l'installation d'une LED rouge au niveau du cendrier. Couplé aux effets spécialisés permis par les décodeurs Zimo, cela permet de simuler l'éclat variable d'un foyer. Ce cliché permet un aperçu de l'effet obtenu:


Dans les prochains post nous rentrerons dans le vif du sujet avec la transformation du tender moteur.

Bonne soirée à tous.

Pierre, d'en bas.
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar POMidi
09 Mai 2013, 11:31

Bonjour à tous,

Il est temps de passer côté tender.

Le Kit "i-Prod" se compose de 3 éléments:
  1. le moteur bien sur ! Contrairement au Bülher autrefois proposé par Mécanic-Trains, il s'agit d'un moteur avec axe d'un seul côté et dépourvu de volant d'inertie. De ce point de vue c'est un inconvénient mais cela explique aussi que l'on arrive à tous caser dans le peu de place laissée par ce curieux bogie incliné.
  2. un cadre en plastique s'encastrant et se clipsant parfaitement sur le châssis existant du bogie moteur originel. Le moteur se pose dessus et s'y ajuste parfaitement. Une pièce en plastique semi-dur , oblique, se fixe sur le moteur par l'extrémité de son axe et vient se clipser elle aussi sur l'extrémité supérieure du bogie, assurant le maintien en place du moteur, sans risque d'en sortir lors du fonctionnement. C'est à mon sens le 1er point fort de ce système, bien plus efficace que les brides plus ou moins lâches dans lesquelles le moteur peut glisser lors de sa rotation.
  3. un lest métallique usiné en forme de "U" qui se place à l'arrière du tender. Il laisse passer la vis de fixation au tender et remplace l'espèce de cylindre métallique qui venait entourer celle-ci. Une base en matière plastique stratifiée, donc facile à ajuster, sert de base à ce bloc lest. De par sa forme elle permet de rattraper le niveau entre le fond du tender, le cercle surélevé autour du passage de la vis de fixation et les lamelles en cuivre du dispositif de captage du courant. La facilité avec laquelle l'on peut réduire la hauteur de ce socle permet de s'adapter aux différentes variantes de construction de ces tenders. J'ai en effet vu sur le net qu'il a existé différentes variantes de fabrication, notamment avec des formes assez différentes pour le lest principal. Ce lest est le 2ème point fort de ce kit car il permet de rééquilibrer le tender sur l'arrière, contrariant ainsi la tendance au soulèvement de l'essieu moteur avant et améliorant grandement l’adhérence et la prise de courant.
Une fois en place cela ressemble à ceci, côté moteur:


Le "U" de se lest est censé permettre la mis en place d'un décodeur. J'ai d'ailleurs fait l'erreur de prendre la version "digital" ce qui m'a fait débourser 10 € de plus pour une prise NEM que j'ai déposé. Personnellement cela ne me gêne absolument pas de souder les décodeurs (de toutes façons il faut souder si l'on utilise plus que les deux sorties de fonctions standards) et réduire l'option "digital" à cela me parait un peu osé.
Même une fois la fiche déposée, du fait que la bas de l'emplacement disponible était déjà occupé par le socle en carte plastique fabriqué auparavant pour remplacer l'énorme ampoule Jouef par une luciole, je ne pouvais plus installer le décodeur, pourtant peu encombrant (un MX 63 Zimo) en position verticale. C'est là que j'ai fait l'erreur de croire pouvoir l'installer horizontalement et ai sacrifié un des deux côtés du "U". Peine perdue, avec les fils cela coince de partout ! J'en suis donc revenu à l'installation du décodeur sur le lest principal, au niveau de la hotte à charbon. En effet contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas là que cela coince: le lest ne rempli pas complétement cette hotte, l'on peut donc y glisser le décodeur.

Cette vue arrière du tender équipé montre bien le lest en "U" et la place occupée par le dispositif de l'éclairage arrière:


La suite des opérations va consister à caser le décodeur et à ajuster le tout pour que cela rentre sans coincer et sans bloquer le bogie moteur. C'est à mon sens toute la difficulté car ce concept du bogie incliné est vraiment une drôle d'idée.

A suivre ...

Pierre
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar malletslm
09 Mai 2013, 16:46

Intéressant, et apparemment bien pensé :cool: : de prime abord, j'aurais parié pour un remplacement intégral du châssis !
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar POMidi
09 Mai 2013, 19:29

Non malheureusement ! Cela serait certainement plus cher, mais c'est vrai que ce bogie moteur incliné est une vraie misère.

La problématique est donc de caser le décodeur. Résumons: quand l'on remonte le tender cela coince de partout et impossible de le fermer correctement: à l'arrière cela ne rentre pas totalement. La mesures des côtes disponibles montre que:
  1. cela ne coince pas au niveau de la hotte à charbon malgré le renflement du lest d'origine; il reste même de la place, à priori suffisante pour accueillir le décodeur. Toutefois pour laisser de la place aux fils et bloquer le décodeur, je pratique à la mini fraiseuse une encoche dans le lest sous la protubérance de la hotte de manière à venir y coincer le décodeur: cela le cale et le recule vers la partie qui présente le plus d'espace libre.
  2. cela coince complétement sur l'arrière du tender: les gros ergots qui scelle la plaque constituant la partie supérieure du tender viennent en conflit avec le haut du nouveau lest en "U":il va falloir enlever à la fraiseuse un peu de matière sur les arrêtes du lest en "U" (sur le 1er cm) et couper les 2 tiges plastiques, excroissance de la plaque supérieure, inutiles et qui font saillies dans le tender.
  3. le bogie moteur ne dispose plus d'aucun axe de liberté aboutissant à une marche en saccade de la machine. Cela est du notamment au fait que lors de la fermeture du tender, le lest d'origine est poussé vers le moteur et bloque complétement le bogie. Une vérification des mesures confirme qu'il y a la place au niveau de la hotte à charbon; c'est donc à l'avant que c'est trop juste et qu'en forçant l'on fait basculer le lest vers le moteur
Après ces transformations cela rentre mieux, surtout du côté arrière, mais le bogie est toujours bloqué. Pour y remédier les grands moyens: je surélève le lest d'origine d'environ 1 mm à l'aide de bout de carte plastique collés par du double face:


Pour compenser et pour éviter que la caisse du tender ne pousse le lest vers le bas, je lime le lest sur la face avant de façon à compenser l'inclinaison ainsi donnée:


Pour donner un peu plus de liberté coté moteur je lime également le bout du lest et j'enlève de l'épaisseur sur la face interne, celle qui est parallèle au moteur une fois le lest mis en place:


Après quelques talonnements cela rentre et le bogie retrouve ses 2 axes de liberté.

Pour résumé voici un cliché vu par le dessus du tender annoté des différentes interventions:


L'on pourrait se demander pourquoi "i-Prod" a t-il prévu un lest en "U" aussi juste. La réponse est vraisemblablement dans les variantes existantes dans la production de ce tender. J'ai vu des lests d'origine sur le net avec une forme un peu différente, notamment beaucoup plus courte, donc ayant moins tendance à venir frotter sur le moteur.

Une fois ces modification effectuées, tout rentre. Le tender ferme correctement, plutôt mieux qu'à l'origine; l'on a plus cette impression souvent donné par les tenders moteurs Jouef d'un tender qui remonte vers l'arrière, découvrant le châssis.

En ce qui concerne le lest "i-Prod" il se travaille facilement. Le lest d'origine Jouef en plomb est très mou. Les petites ablations se font à la mini fraiseuse. Pour enlever de la matière sur les grandes zones d'aplats le travail est très irrégulier. J'ai essayé la lime qui s'encrasse et n'enlève rien, vu la mollesse du matériaux. Par contre la râpe à bois est efficace: c'est ce que j'ai utilisé.

A suivre ...

Pierre
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Re: La résurrection de la divine

Messagepar MICHEL B
10 Mai 2013, 14:30

Bonjour,

C'est vrai que l'ajustage des différents lests constitue un gros travail dont vont dépendre les performances futures.
Le lestage de l'arrière du tender est indispensable pour avoir un captage de courant correct mais doit rester limité pour bénéficier de la suspension simple et efficace des essieux conçue par jouef. On peut limiter le volume du lest arrière en cherchant le juste équilibre qui permet de comprimer la "suspension" des essieux capteurs.

Sur certains des miens comme le 36P, je supprime la carotte de vissage de la caisse, je place un lest sans trou à plat juste suffisant pour l'optimisation du captage de courant et le volume dégagé me permet d'installer un décodeur ou même un loksound avec son haut parleur.
L'avantage est que toutes les fonctions "techniques" à risque (motorisation et sonorisation) sont regroupées dans le tender, et faciles d'accès pour la maintenance.
De plus le tender peut passer d'une machine à l'autre (en respectant quand même la réalité) pour plus de diversité des circulations sonorisées.

M.B.
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