Le moins que l'on puisse dire, depuis la mise en place de la gestion par les activités (*), c'est le foutoir dans l'identification et la numérotation du matériel moteur.
Le préfixe de l'activité a essentiellement concerné les locomotives. Les automotrices et les autorails n'ont pas été concerné bien que partagé entre 4 activités : 1 (GL), 2 (Intercité), 5 (TER) et 8 (Transilien/IdF).
Avec la mise en place de l'identifiant européen à 12 chiffres (le Numéro Européen de Véhicule (NEV) improprement nommé n°UIC) , le préfixe d'activité disparait dans le NEV !
Attention, cet identifiant n'est pas le n° de la machine, une BB 27000 reste une BB 27000 (avec ou sans préfixe 4). Cet identifiant permet simplement la vérification que la machine en question a bien été déclarée a une autorité nationale de la CEE pour circuler sur le réseau européen. Voir le site de l'EPSF
http://www.securite-ferroviaire.fr/fr/modules/cms/fichiers/922/Guide%20immatriculation_DH_LLLV_5_16_01_2013.pdf. La lecture, du guide de l'EPSF et des textes européens montrent que ce n° est utilisé pour délivrer un certificat d'immatriculation (genre carte grise ?) soumis à redevances d’où l'obligation d'apposer ce n° sur les véhicules pour contrôler qu'ils sont bien déclarés et paient ladite redevance. C'est comme le n° minéralogique d'une voiture.
Pour les amateurs que nous sommes, on peut sans état d'âme ignorer les préfixes d'activités et le n° à 12 chiffres pour identifier le matériel moteur dans nos discussions.
Les règles françaises de numérotation du matériel moteur depuis les anciens réseaux sont ici :
http://ec64.pagesperso-orange.fr/NUMERO.htm
(*) En fait, il s'agit de l'organisation dite matricielle de l'entreprise qui croise les lignes métiers et les lignes produits. Inventé par une grande entreprise américaine, celle-ci a abandonné cette organisation en raison des surcoûts que générait ce système, précisément au moment où la SNCF le mettait en œuvre !(texte complété le 6/6/2013 vers 8h15)