Neuvic en II métrique

[jeanluc4343]

A peine posée l'imposte a reçue les compliments de garnements du quartier :

[FredVincent62]

Sales gosses !

[Le Basque]

Ce n'est pas très fréquent de voir un gars casser ses propres carreaux...

[jeanluc4343]

Et en plus, à cette taille là, c'est assez compliqué ...
Faut viser juste !

[jeanluc4343]

Ce n'est pas très fréquent de voir un gars casser ses propres carreaux...

En fait, si j'avais voulu reproduire la remise dans son été final, il m'aurait fallu en casser davantage et en remplacer 3 par des morceaux de carton gris clair ...
On le voit bien ici :

Un carreau de cassé c'est le genre de détail qui attire l’œil du visiteur et contribue à créer une "atmosphère"
et j'aime bien ce genre de détail.

[Le Basque]

Je comprends bien, il n'empêche heureusement que le tag a été inventé plus tard sinon tu aurais été contraint de tout dégueulasser cette belle remise.

[tyrphon]

Dans les années 50, on trouvait plutôt des slogans du genre "US go home", "Libérez Henri Martin", mais ce genre de décoration ne devait pas avoir atteint la Corrèze profonde.
Par contre, je ne m'en prive pas sur les murs en briques de mes réseaux et modules urbains nordiques.

[jeanluc4343]

Oui, bien sûr.
En recherchant au plus profond de mes souvenirs, les premiers "tags" que j'ai vus dans ma lointaine province remontent à :
- 1958 : pour dire "OUI" ou "NON" à la nouvelle constitution ;
- 1961 et 1962 : et c'était alors "OAS" ou "Algérie Française";
- à partir de 1966, avec la "modernisation", on a vu fleurir de plus en plus souvent des "NON à la fermeture" sur les murs des vieilles usines sidérurgiques (Saint Jacques à Montluçon par exemple) ou des mines de charbon (autour de Commentry en particulier)
C'était toujours des lettres majuscules peintes en noir au pinceau, de nuit évidemment. Et, lorsque la peinture était trop liquide, elle dégoulinait jusqu'en bas du mur.
C'était des "tags" à messages politiques ou syndicaux. Rien à voir avec le matuvuisme personnel qui fleurit n'importe où depuis les années 80.

[jeanluc4343]

Les grandes baies sont en place avec leurs "barreaux" :

Ne reste plus que la fenêtre ouvrante de la façade arrière à monter ...
Ainsi que le sol à noircir et le quai haut latéral à réaliser
Et l'atelier à équiper

[jeanluc4343]

Les outils sont commandés. En attendant, deux établis sont réalisés :

et les portes sont légèrement patinées avant d'être stockées au fond de la remise.

La remise est maintenant terminée.
Un petit coup de patine au sol ...

une dernière fenêtre et une cheminée ...

avant de réaliser le quai haut qui montera au raz du soubassement :

Comme ceci (photo C. Schnabel) :

ou ceci (collection J. Tub)