tyrphon a écrit:Pour ma part, et au risque de faire hurler Rapide, j'aurais préféré que le concepteur évite que ces détails n'accrochent la voie, quitte à faire une légère entorse à l'échelle. Je pense que c'est le genre de compromis qui serait passé inaperçu, pour tant est que ce soit un compromis. Pour moi, avoir des détails qui accrochent la voie est purement et simplement un défaut de conception. Il doit exister une norme NEM à ce sujet. Et si le respect de la norme défigure réellement l'engin, la solution est, encore et toujours, un jeu de pièces alternatives exploitation/vitrine.
Tu oublies un détail: à cet endroit la pose de ma voie n'est pas exempte de reproches même si elle respecte les sacro_saints 600 mm de rayon. C'est assez dur à expliquer sans photos mais le bois ayant joué, il s'est formé un dos d'âne et ce qui passe, sans doute de justesse à d'autre endroits risque d'accrocher là. C'est corrigible côté voie mais, par précaution je préfère démonter en attendant cette correction.
Ce principe de précaution s'applique d'ailleurs à de plus en plus de matos, pas forcément à cause des courbes. De nombreux hyper-détails donnent le sentiment de ne tenir qu'à un fil. Exemple: les portes-étiquettes de wagons REE ou les tampons (plu du détails là!) des fourgons OCEM de la même marque. Ou bien, chez LSM, les tringleries de freins des Picassos impossible à faire tenir sans colle, mais alors je crois que le démontage du bogie est compromis.
Rapide: tu ne verra jamais tourner la RAE à 45 degrés puisque c'est
caché, pas plus que tu ne vois les acteurs en train de s'habiller au théâtre ou la machinerie des films quand tu vas au cinéma. l'esthétique n'est pas la question.
Une brute qui tourne en rond ne va pas plus loin que deux intellectuels assis (Michel Audiard revisité)