Dans la réalité également ils ne présentent que des avantages.
Mais pour toute chose il y a un prix à payer : celui d'un supplément de cogitation et de travail lors de la mise en oeuvre.
En alignement, passons sur la première traverse d'extrémité dont il faut couper les semelles sous les rails pour pouvoir y enfiler les éclisses, c'est vraiment très simple.
La coupe se fait facilement à la pince Xuron (ciseaux en appui sur le patin et le champignon) ou à la scie Roco (marquer préalablement l'emplacement du trait de coupe au cutter pour bien guider la scie). Un coup de lime sur la tranche et un petit coup pour casser l'angle du champignon et c'est bon.
En courbe c'est un peu plus compliqué car lorsque l'on plie un coupon, les rayons des deux rails diffèrent et sur le rail intérieur il y a une longueur à otter de chaque côté. Ce que je fais pour ma part, puisque le rail coulisse assez librement dans les semelles, c'est de m'arranger pour n'avoir à couper qu'en "sortie". Je mets donc tout en place, je cale (des pointes plantées le long des rails), j'ajuste, je repère ce qu'il faut enlever, je redémonte et je coupe.
Une autre difficulté est le réglage fin de l'entraxe dans le cas de voies parallèles et le dressage précis des coupons (les rails au mètre sont de vrais serpents ondulants).
Pour l'entraxe j'ai "pompé" cette équerre auprès des amis du projet Paris-Mer (que je rejoindrais activement sans doute tôt ou tard) :
(équerre Lionel Hadrot / cliché Roland Arzul)Pour le dressage, j'utilise une règle de maçon d'1 mètre.
Voilà ce que je peux te dire rapidement sur la voie courbable.
Si tu as des questions sur des points plus précis de la méthode, n'hésite pas.
