BCF_Trains-et-Bateaux a écrit:La machine la plus haut de gamme qui soit ... n'est rien d'autre qu'un jouet.
Un jouet cher assurément, un jouet pour adulte probablement mais un jouet tout de même.
Cette distinction arbitraire que beaucoup s'entêtent à faire dans notre tout petit microcosme ne tient pas une seule seconde...
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Si il y a quand même un différence dans le niveau d'exigence. Quand on pense au train-jouet, on pense à un objet très simplifié n'évoquant que de loin les modèles réels qu'il prétend évoquer. Exemple type: une loco allemande peinte en livrée Fret pour un coffret de départ.
Là où Michel a raison, c'est que le niveau d'exigence de la clientèle actuelle a obligé les constructeurs à se creuser la tête pour nous offrir des modèles de plus en plus exacts tout en gardant dans leur cahier des charges des contraintes qui font régulièrement s'enflammer ce forum.
Maintenant c'est sans doute aussi la progression des techniques de conception et de fabrication qui ont aussi permis ce bon qualitatif que l'on trouve aussi dans d'autre maquettes.
Je vais sortir un instant du monde des trains pour parler des autos miniatures car là, on trouve encore bel et bien deux marché. Les automobiles au 1/87e ont aujourd'hui une qualité bluffante sans rapport avec ce qu'on trouvait il y a vingt ans. Mais elles aussi sont des maquettes plus que de simples jouets. Contrairement aux trains, on trouve encore des autos miniatures dans les grandes surfaces mais qui n'ont vraiment qu'un lointain rapport avec la réalité avec en particulier une notion de respect de l'échelle très aléatoire. Elles sont aussi beaucoup moins chère
Et tien puisque tu t'intéresse aux bateaux tu reconnaîtra qu'il existe une différence entre les mini-bateaux à 5 € que l'ont trouve en bord de mer dans tous les magasins et les maquettes reproduisant un bateaux dans tous ses détails.
Simplement aujourd'hui l'équivalent du bateaux simplifié et grossier à 5€ n'existe pas dans le train
Une brute qui tourne en rond ne va pas plus loin que deux intellectuels assis (Michel Audiard revisité)