Ouf! alors l’histoire de l'anglais "langue riche" et tout le baratin, tu n'es pas le premier à me sortir ça et honnêtement, je n'ai pas la connaissance nécessaire pour le vérifier.
Ce que je vois de ma petite fenêtre, c'est qu'une langue ou il n'y a aucune différence entre masculin et féminin, ou il n'est pas fait de différence entre "tu" et "vous" (sans parler du "vous" de politesse, ça met au même niveau un groupe et une entité solitaire) favorise une uniformisation, un aplanissement de tout niveau et donc une certaine forme de pauvreté de langue et en l'appliquant au niveau mondial, ça nous conduit vers un nivellement des cultures.
Par exemple en français, il est de plus en plus d'usage de ne plus utiliser le "vous" et de passer très rapidement au "tu".
Ceci sous l'influence combinée de l'anglais et des "ouech ouech" de banlieue.
Ceci étant, je n'ai rien contre la culture et l'histoire des pays anglophones, au contraire c'est très intéressant, mais je n'aime pas cette langue, surtout comme elle est parlée outre atlantique....
Je n'empêche personne de la parler et dans le cas qui nous occupe, si j’avais pu faire pilote (hélico pour moi s'il vous plait

) j'aurais fait plus d'efforts dans ce sens puisque la langue est ici à usage "professionnel" dans le sens ou elle est le moyen de communication du métier.
Ce qui me gonfle c'est le martelage médiatique qu'on nous fait à longueur de temps pour nous gaver d'anglicismes à la noix et souvent mal utilisés.
Je voudrais revenir juste sur un point précis, je te cite:
Hum .... j'ai appris à me méfier de ces français qui accusent les anglophones de mal parler l'anglais pour se donner une excuse de ne rien piger. J'en ai croisé des tas. C'est une réaction typiquement de chez nous.Dans le cas présent, c'est ma sœur qui vit dans un pays anglophone depuis plusieurs années qui me le répète régulièrement. Il ne s'agit pas d'un quelconque accent ou déformation genre anglais du Bronx, mais d'erreurs de syntaxe qui touchent directement la structure et le sens des phrases. Elle passe son temps à corriger son mari (anglophone de naissance) qui fait des tas de fautes autant à l'oral qu'à l'écrit. Ayant enseigné le français quelques années là bas, elle n'a pu que constater le faible niveau d'anglais de ses élèves...
De plus, régulièrement, les anglais ne savent pas détecter tout de suite qu'elle est française. Je suppose que c'est un signe plutôt positif sur son "niveau" d'anglais.
Au début de ses études, elle rencontrait un problème de compréhension avec la population anglaise (séjour dans le sud de l’Angleterre pour apprendre à parler la langue) car elle utilisait un anglais qualifié "d'anglais de Shakspeare" par les autochtones... merci la FAC. Mais ceci lui a tout de même permis d'avoir une approche "par le haut" de cette langue, ce qui à mon avis, aide à comprendre les différentes déviances de langage ultérieure.