Deux remarques, si je puis me permettre:
1)Tu devrais absolument éviter de diffuser ce genre de document sur un forum d'accès libre, pour des raisons de "copyright". D'ailleurs c'est spécifié noir sur blanc en bas de chaque page.
2)Cette unité de valeur porte sur des questions de réglementation et de performances qui sont une des bases du métier.
En effet nous devons connaître ce qu'il nous est imposé en matière de performances dans le cadre du transport public, et nous devons savoir calculer ces dernières, soit avec un abaque comme ceux représentés, soit avec un ordinateur comprenant le programme ad-hoc.
Sachant que nous devons à tout instant considérer la panne d'un de nos moteurs. Je décolle d'une piste de telle longueur, mouillée, verglacée, enneigée ou sèche, avec un obstacle de telle hauteur à telle distance, le vent est de telle direction pour telle force et il fait telle température. De tous ces éléments on doit tenir compte pour trouver la masse maxi au décollage.
Et associée à celle-ci il y a des vitesses caractéristiques, tenant compte de l'aérodynamique de l'avion, de la puissance des moteurs, des forces en présence, etc, appelées vitesses minimum de contrôle, qui impliquent directement les vitesses liées au décollage et à l'atterrissage.
Ça fait partie de l'apprentissage du métier, et de ce que nous devons restituer en exploitation. Une, ce n'est pas aussi sorcier que ça a l'air, mais deux, c'est incontournable. C'est pour cela que l'accès à ce métier est associé à l'obtention d'un certain nombre d'unités de valeur (en plus de la pratique de l'anglais, comme j'en ai parlé antérieurement), qui demandent certes beaucoup de travail mais qui une fois de plus ne demandent absolument pas d'avoir obtenu un bac scientifique ainsi qu'avoir suivi math sup/math spé.
My two cents,
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."