par gib
28 Sep 2015, 19:16
Plusieurs légendes circulent sur l'origine du mot « coquille » en typographie. La coquille Saint-Jacques, symbole des pèlerins, était l'emblème de nombreux imprimeurs et les références au pèlerinage abondent dans le jargon des typographes (aller à Saint-Jacques, aller en Galilée, bourdon, etc). On a pu y voir un symbole de rachat, de purification, donc de correction après une faute. En même temps, le mauvais côté des coureurs de routes, qui avait fait nommer Coquillards des gens promis au gibet, suggérait directement la faute. Les imprimeurs lyonnais s'appelaient eux-mêmes Suppôts du Seigneur de la Coquille, la coquille étant souvent une joyeuse farce. Selon l'une de ces légendes, à la suite d'une délibération sur le calibrage des œufs de poule à l'Assemblée nationale, le Journal officiel publia le texte avec une erreur typographique : la lettre « q » fut omise dans le mot « coquille », prenant alors la forme « couille ». Le 26 mars 1955, Boris Vian a écrit une de ses lettres au collège de ’Pataphysique sur le sujet2 ; il s'agit d'un autoréférent, un typographe ayant un jour oublié le « q »... Cependant, la disparition de la lettre « q » ne constitue pas une coquille au sens originel, mais un bourdon. Par ailleurs, le terme existait avant la Révolution française.
Dans les deux cas, « couille » aussi bien que « coquille » sont restés pour parler d'une bourde, d'une erreur, même si le second est considéré comme plus convenable.
Une autre légende circule, donnant pour origine du mot « coquille » le fait que du blanc d'œuf était utilisé pour nettoyer les plaques d'impression. Et de temps en temps, en cassant l'œuf pour récupérer son blanc, un bout de coquille d'œuf se cassait et venait se coller, créant une imperfection lors de l'impression. Par dérision, il fut ensuite pris l'habitude d'attribuer aux « coquilles » toutes les erreurs d'impression3. Comme pour bien d’autres explications prétendument rationnelles, l’usage de blanc d’œuf pour nettoyer les « plaques » d’impression ne semble attesté nulle part. (ref. wikipedia)
Il est dit parfois que toutes les guerres ne sont que des guerres de religion. Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour (Apologue d'Alegranza)
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