Bergün a écrit:Wolfram a écrit:Du calme...
la fermeture d'une ligne pour le fret est une décision administrative. Avec de bons arguments elle peut être révisée - mais il faut alors plus qu'un seul train de 1000t.
Vaste sujet, en effet, et la question se pose pour toutes les lignes et pour le transport des voyageurs également : faute d'entretien la capacité d'une ligne se dégrade, les trains roulent moins vite et se raréfient, les voyageurs se lassent, les trains se vident et disparaissent et il n'est plus nécessaire d'entretenir la ligne...
Le "calme" préconisé par Wolfram règne alors...
Voyez le "Cevenol" et plus généralement la desserte du Massif Central...
La desserte de la ligne 4 entre Troyes et-Belfort est "victime" de la concurrence du TGV. On s'aperçoit alors que Vesoul est mal desservie... alors on trouve de l'argent pour améliorer le réseau... routier pour y remédier...
Et il y a bien d'autres exemples...
On s'éloigne du sujet, de Saujon et du Train des Mouettes ?
Pas tant que ça : j'avais entendu parler de la ligne de Gémozac...
C'est justement ce que j'ai du mal à comprendre. Que les passagers se détournent d'un train devenu trop lent, je peux le comprendre. J'ai connu la grande époque du Paris-Laroche Migennes-Autun, en 5h20 pour faire 300 km, dont la moitié à bord d'un autorail poussif et désuet, s'arrêtant tous les 5 km et plafonnant à 70 km/h sur une ligne pas renouvelée depuis des décennies (la faute au privé, évoquions-nous dans un autre post?

).
Mais alors que le fret soit "interdit" et ce de façon "administrative", je ne comprends plus, là. Que la vitesse du train soit réduite, ce ne sont pas les caisses de petits pois ou les tas de graviers qui se plaindront. Le chargeur voulait expédier des chargements d'un poids total de 1000 tonnes, il est clair que c'était l'affaire d'un train et pas d'encore 40 camions supplémentaires sur les routes. Même d'un train roulant à 20 ou 30 km/h.
Ou alors j'ai trop peur de comprendre: toujours ce mélange des genres entre d'une part la SNCF, décidément totalement non intéressée par tout ce qui n'est pas TGV ou au minimum corail Téoz, bref du passager, et d'autre part RFF (ou l'entité qui l'a remplacée et dont j'ai oublié le nom), qui officiellement est supposée se mettre au service de tous les opérateurs qui en font la demande, mais bon, qui est toujours peu ou prou une émanation de la SNCF essentiellement au service de la SNCF.... Bref pas de sac, pas de vagues...
Et toujours ce mélange des genres entre le fameux monopole du "service public à la française" (dont on se demande bien ce qui définit ce dernier

) et une entreprise commerciale supposée faire du profit.
Et pendant ce temps là les lignes ferroviaires ferment les unes après les autres et les camions sont toujours plus nombreux sur les routes. Pas grave: les routes ne sont pas encore toutes saturées, et les politocards seront toujours là pour se montrer aux caméras à chaque nouveau crash.
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."