BB63670 a écrit:Le numéro a été choisi au hasard ? parce qu'il s'agit d'une machine 25 kV, non ? Sinon, un flash vient de parcourir ma tête, j'avais vu ce dessin il y a 20 ans, dans un livre sur les trains a l'hopital necker lors du bilan de ma première année de transplantation. Ce qui m'avait le plus frappé, c'était le pantographe unique. A cette époque, le chemin de fer réel que je connaissais, c'était le sud est, alors j'avais vu de 15000 de ma vie. La première que j'ai vue, a Paris Nord, était en livrée Corail+, et j'étais persuadé de voir une locomotive d'un nouveau type dont le deuxième panto s'escamotait dans la toiture lorsqu'il était replié.
C'est dire si la livrée Corail+ m'a marqué par ses couleurs résolument modernes et contemporaines. Ca reste depuis une de mes livrées préférées !
Merci d'apprécier cette livrée, parfois controversée ne l'occultons pas !
Bonjour,
Oui, le n° de la locomotive est tout-à-fait fantaisiste et ne correspond pas à la logique de numérotation utilisée par la SNCF.
Puisque l’on parle pantographe, c’est un appareil considéré comme particulièrement fiable au point que les BB 15000 n’en ont qu’un (rappelons que la BB 15000 fut en son temps la locomotive qui avait un incident aux 3 millions de km et que le maillon faible n’était pas le pantographe) !
Sur cette BB 8701 imaginaire, j’avais installé un AMDE qui était le panto TGV 25 kV en vogue et qui avait également équipé plusieurs BB 15000 au milieu des années 70 pour le tester en endurance. Par contre, toutes ces histoires d’orientation de panto et de sa trainée aérodynamique m’avaient amené à en imaginer un qui soit réversible.
Bien que ce ne soit en aucun cas dans mes attributions – j’étais dessinateur aux caisses et structures, un plieur et soudeur de tôles dans le jargon – j’avais imaginé un pantographe à faible développement (celui de l’AMDE) monté sur une colonne de section ovale et qui aurait fonctionné comme le périscope d’un sous-marin en remplacement du grand cadre articulé inférieur. Il est représenté sur l’automotrice "RTG / ET403" et sur la locomotive type "rame C". À tout dire, cette suggestion est restée sans suite…
Nous étions en 1982 et mon occupation majeure était consacrée à l’étude de la suspension pneumatique des TGV PSE ainsi que celle du TGV 001 A (démotorisé) que nous menions en parallèle.
l'automotrice "RTG / ET 403" avec son panto périscopique.
la locomotive type "rame C" avec son panto périscopique.
Plus tard en 1990, François Lacôte m’avait demandé d’esquisser un TGV FRET pour une de ses conférences. Dans les grandes lignes, c’était une rame articulée de "châssis-plateaux" recevant des conteneurs profilés et encadrée par deux motrices. Le voici sur son chantier de chargement avec caténaire translatable. Je lui avais demandé si je pouvais représenter mon panto périscope. Il m’avait répondu : "oui, dessinez-le". J’avais adapté la colonne en 3 sections télescopiques, forcément le panto TGV de l’époque était le GPU.
Le TGV FRET au chantier de chargement.

- Le panto télescopique d’un TGV FRET imaginaire. Depuis, le panto CX a résolu la problématique du captage à grande vitesse.
A+
UTKR.