Je ne voudrais pas semer la zizanie mais, je pense VRAIMENT que se lancer dans l'artisanat en 2015 en France est malheureusement (à 90%) voué à l'échec... Tout bêtement parce que les charges, qui ont été calculées à la base durant les 30 glorieuses, époque bénite durant lesquelles le "business" rigolait ! n'ont cessé d'augmenter depuis.
Or des taxes, pour avoir simplement le droit d'ouvrir la porte ou juste d'aller pisser, les énarques (depuis l'accordéoniste du Puy de Dôme) n'ont cesser d'en ajouter, alors que le chiffre d'affaire n'a fait, lui, que diminuer.
Or et sans avoir fait l'ENA... (planque organisée en étant payé 15.000 euros par mois avec le pognon des autres...) il arrive un moment où le ratio charges/chiffre d'affaire (sans même parler de faire des bénéfices !) n'est plus viable. Ca coûte plus cher d'ouvrir la porte que d'aller jouer aux boules...(et pas que l'après midi !)
Dans ces conditions il est "facile" de dire que le choix des produits proposés par l'artisan (Dominique

en particulier) n'est pas "le bon" ou que le prix proposé est trop cher pour la bourse du retraité (dont je fais partie) sauf que pour survivre, et pour JUSTE payer les charges il faut (déjà...) que cet artisan fasse un minimum de chiffre d'affaire.
Et qu'a-t-il d'autre comme moyen que d'augmenter ses prix ? Oui mais c'est trop cher ! Alors...
Ce qui veut bien dire qu'avant même espérer gagner le l'argent, en étant "artisan" dans le domaine du chemin de fer miniature (en France en 2015...) et avant même d'être quasi sûr d'en perdre... il faut avoir non seulement la foi mais aussi un sacré moral. (D'autant plus que contrairement à l'énarque qui s'autorise un salaire "à vie"... avec le titre d'artisan /patron, les indemnités chômage, une fois qu'on t'a plumé, tu n'y as pas droit !)
Alors, ce dont je suis sûr (pour avoir arrêté à temps !!!) c'est qu'en ratio emmerdations /temps passé au boulot, et si l'artisan est obligé d'engager son patrimoine personnel (parce que sinon le banquier ne lui accorde aucun découvert...) le vrai con de la farce, c'est lui...
Mais "on cause" !
Patrice