Tout d'abord, très bonne année à tous en espérant que ce soit meilleur que celle que nous venons de quitter.Je débarque. Ce n'est que ce soir que j'ai découvert ce fil sur votre sympathique forum où, pour dire le vrai, je ne mets pas souvent les yeux ni les doigts (les pieds auraient du mal à passer dans les fils de téléphone...). Je consulte, par contre et presque chaque jour, un "forum-confrère" assez connu et qui édite moult ouvrages vendus en kiosque ou par abonnements.
Pourquoi ce "post" alors, me direz-vous à très juste titre? Hé bien voilà : tombé dans le chaudron ferroviaire quand j'étais tout petit, je n'en suis pas encore sorti malgré mes 74 printemps tout frais du 21 passé. Et, lorsque je me rends en villégiature en un lieu nouveau, l'une de mes premières préoccupations est de savoir s'il y a ou s'il y a eu de la voie ferrée dans le coin.
Avec ma chère et tendre, nous avons séjourné 3 ans de suite au camping de Seilhac, près de l'étang nouvellement baptisé "de Bournazel" : "Pissevache" donnait sans doute l'impression aux nombreux baigneurs estivaux que l'eau ...ma foi...Bref, le vaillant militaire a supplanté l'art poétique agricole !
J'ai donc mitraillé autant que j'ai pu ce qui restait des installations en 97,98 et 99. La déviation de l'ex-nationale 120 n'existait pas encore, l'étang Neuf était encore bien présent et la petite remise était encore debout, telle le Veau d'Or (quoique la pub des éleveurs du coin, au bord des routes fréquentées, dit bien que nous sommes «Au pays du veau élevé sous la mère» ce qui sous-entend que l'on ne risque pas (trop ?) de croquer un morceau d'hormone en dégustant une plantureuse côtelette de ces charmants animaux, côtelette grande comme deux mains réunies telles celles achetées à l'Intermarché à droite en sortant de Tulle, sur le route d'Uzerche.( Rien à voir avec ce qu'on peut trouver chez "Monsieur Édouard L." sous cellophane en Région parisienne ! )
J'ai pu aussi fixer pour l'Éternité un ancien PN où se trouvaient encore des rails, sur une toute petite route à peine goudronnée à l'entrée de Seilhac. Il a aussi disparu de nos jours, absorbé par la "3 voies" (pas ferrée, hélas !) qui évite aux automobilistes pressés et aussi surtout aux poids lourds de bénéficier des maisons riveraines de Seilhac (dommage pour les p'tits restos sympas où nous allions goûter des spécialités locales, la charcuterie artisanale et le propriétaire de la Maison de la Presse chez lequel j'avais acheté un bouquin contant l'histoire du Tramway corrézien, Neuvic <-->Tulle...etc)

J'ai déjà fait bénéficier de mes clichés un très sympathique auteur allemand qui vient de sortir un récent ouvrage sur le POC. Je l'avais rencontré en novembre 2013 à Rail-Expo à Pontoise et l'ai retrouvé au même lieu en novembre dernier. Hélas, mes photos n'ont pu lui être utiles...( encore


Chers amis, je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici et vous souhaite une bonne nuit.
P.S : en avril 56, revenant en car de Lourdes via Gramat, nous avons été arrêtés au PN de Seilhac et j'ai pu admirer une belle loco (une Mallet ?)tirant trois voitures et un fourgon qui entraient en gare. Puis, quelques instants plus tard, un ou deux autorails se dirigeant vraisemblablement sur Treignac. J'étais comblé !