Wolfram a écrit:
Reste une solution : le mécénat. Comme au XIXe ils finançaient des écoles et des musées pour former le peuple, quelques riches industriels pourraient offrir à l'Agrivap cette mise aux normes. Sauf que... Pourquoi devraient-ils le faire ? Qu'est-ce qu'ils peuvent en tirer ?
Si on arrive à leur donner une raison de faire ce gros cadeau - alors il y aura des perspectives et alors je pense que l'Agrivap ne crachera pas sur cette source de revenus.
Ceux dont on pourrait imaginer qu'ils aient intérêt à le faire sont les industriels concernés par ces transports, puisque j'ai compris qu'il y a un transport de .... quoi, déjà? sur une petite quinzaine de km entièrement sur cette ligne (ce qui doit en faire une des plus courtes liaisons ferroviaires fret du monde hors des CF industriels).
Mais dans le contexte économique actuel, j'imagine qu'il doit être difficile pour eux de l'envisager, sauf si bien sûr ils pouvaient bénéficier de remises d'impôts par exemple. Bref, la balle est dans le camp des politiciens, et là c'est pas gagné en effet...

Ou alors, peut-être peut-on espérer que cette "mise aux normes" dont on ne sait toujours pas de quoi il s'agit soit aménagée ou purement et simplement abandonnée, arguant de l'expérience de l'AGRIVAP dans l'exploitation de cette ligne sur laquelle elle a réalisé un sans-faute jusqu'ici.
Enfin, j'essaie de me donner espoir en me disant que c'est justement l'AGRIVAP qui a été le premier à casser l'absurde monopole de la SNCF quand il s'est agi de continuer à assurer le trafic fret au profit des clients, qui se voyaient déjà devoir transférer leur trafic sur camions suite à l'abandon de la ligne par la sus-nommée.
Et donc, peut-être qu'une 2e fois le bon sens prévaudra...
Domi