cdz183 a écrit:SAVAJOL a écrit: ... aucun n'aime l'autocar. L'idée d'avoir entre 5 et 10 heures de car les rebutent bien et fait office de pis-aller...
C'est plus subtil que ça, ils sont opportunistes et pragmatiques : le car pour les trajets de 2-3 heures sur les "grandes lignes" (typiquement fac-domicile) et le co-voiturage en deça et au delà. Le TGV reste un must sur les très longues distances, sauf s'ils peuvent décrocher des vols low-coast, plus rapides et (largement ) moins chers car ils trouvent toujours de la famille ou des copains pour aller et revenir de l'aéroport gratoche.
Quant à nos TER provinciaux et intercités, ils sont désormais carrément enterrés ...
Observations faites sur 7 jeunes de 16 à 27 ans dans mon cercle familial. Ce qui m'a le plus frappé, c'est qu'à la différence de notre génération, il n'y a aucun attachement à une forme particulière de transport : ils raisonnent en cahier des charges et zappent sans état d'âme si ça dysfonctionne.
J'analyse cela plus comme un comportement volatile et je pense, surtout à la recherche d'un prix bas.
Le seul hic, c'est que tous ces transports de startuper ne sont pas rentables et ont des prix irréels qui profitent aux consommateurs ... pour l'instant.
http://www.liberation.fr/france/2018/03 ... paign=quotForce est de constater que bla-bla-bla ne gagne pas d'argent, que les cars macrons non plus.
Le risque à terme, pour les experts des appli, c'est qu'en cas de disparition de services ferroviaires, toutes ces boites relèvent leur prix. Comment vont réagir les clients à ces hausses de prix, alors que selon l'article, bla-bla-bla (et comme les cars Macrons, je pense) sont au bout de leurs croissances ... Malgré leur faible prix ?
Le risque pourrait être aussi une réduction des services.
En face, il ne faut pas se leurrer, un rail privatisé sera plus cher en billet ou en impot public au travers de services subventionnés.
Du coup, les zappeurs sans états d'âme risquent un jour de payer ce type de comportement. Mais loin de moi de leur en vouloir, ils défendent leurs propres intérêts ... c'est juste histoire de causer.
C'est un peu comme les gens qui se plaignent de la disparition des commerces en centre ville mais prennent leur caisse pour aller au supermarché.
L'article montre même, que le locataire du palais, président des startup a fragilisé la plus dynamique d'entre elle en ouvrant le marché des cars
Aucune cohérence, juste le désengagement de l'état qui mène au n'importe quoi.