Eh oui, ça fait un bail que je surveillais ces plaques... peut-être une bonne quinzaine d'années. J'avais suggéré l'opération au TTGM au tout début des années 2000, mais bon... Ensuite je me suis "rongé les sangs" comme on dit à Bordeaux, en craignant qu'il ne leur arrive malheur. La chance de l'une est d'avoir été dans une emprise louée à une entreprise de détermitage (au moins ça ne craignait rien !) et la chance de l'autre était d'être couverte de béton, donc pas gênante pour la SNCF.
Puis vers 2014, semble-t-il, je les ai signalé à Pierre et Olivier, et ça a fait un feuilleton administratif et financier jusqu'à il y a peu.
En raison de cet historique - parce que oui j'ai fait de ce sauvetage une affaire quasi personnelle - je ne peux pas rater le suivi de cette récupération, pour sa part bordelaise en tout cas. Car ces deux plaques comptent parmi les toutes dernières pièces de patrimoine ferroviaire bordelais qui pouvaient être sauvées. Pour le reste, j'attends un miracle...bref.
Faute de temps pour faire un reportage en temps réel, voici l'apéro avec une photo qui parle bien. La suite ce soir.
Quelques précisions : si cette plaque était relativement facile à sauver, l'autre posait une grosse interrogation jusqu'à cette fin de matinée. Quelle épaisseur de béton la recouvre ? Réponse : moins de 20 cm, du moins pour le pourtour. Ensuite, l'ouvrier chargé de piquer le béton ne rigole pas trop en considérant comment le béton à noyé la surface de la plaque : il va falloir éviter de casser la fonte avec le béton, et ça n'est pas simple !
Ne pouvant pas me libérer l'après-midi, je retournerai sur place demain matin seulement pour le prochain épisode.
NDLR : nous poursuivons la publication par les photos reçues de notre confrère de l'UP Caténaires :Et voici des photos du décaissement de la seconde plaque, plus compliqué :
La pelle CASE-POCLAIN, elle a dû bien gagner sa vie : 25 ans, ou plutot 30 ?
Si ce n'est pas du live !
La seconde plaque en juillet 2019, noyée dans le béton
Vive le Chemin de fer !