Si tant est que cette règle soit effective, s’applique-t-elle à une voie ferrée désaffectée qui est remise en service ? Si oui, avant quel stade de désaffection ? Le retrait des rails et traverses est-il un paramètre déterminant ?
Je me pose la question car je pense à ‘‘ma’’ ligne emblématique, celle du Morvan d’Autun à Avallon qui a été décisive quand j’étais enfant dans mon intérêt de la chose ferroviaire et qui est en train d’être transformée en une magnifique voie verte
(ceux qui ici me connaissent repéreront l’ironie dans mon propos 
).Et je me demandais, si tant est qu’un jour nous vivions à nouveau dans un pays où les idées intelligentes seraient encouragées en lieu et place du fatalisme, de l’indigence et du je-m’en-foutisme habituels, si cette ligne pouvait être remise en état et réouverte pour par exemple, soyons fous, y faire rouler des trains de marchandises qui désengorgeraient un peu nos routes saturées de camelards..
Même si je suis bien conscient que rien de tout cela n’adviendra jamais et que le 100% camions chers aux pouvoirs publics français et à leurs suzerains bruxellois sera sans doute une réalité dans un triste futur.
Domi
) :
