Il n'y a rien de diffamatoire, ni de secret : depuis le début des années 2000, un commissaire-priseur a le droit de faire des enchères fictives (par exemple en fixant un ou plusieurs points de la salle où il n'y a personne) pour faire monter le prix jusqu'au prix de réserve qui lui a été imposé par le vendeur, et ceci sans le préciser aux autres acheteurs.
Dans mon souvenir, c'est celui de l'ancienne gare des Brotteaux, le très réputé Anaf, qui avait été l'un des premiers obligé de l'avouer publiquement, piégé dans une émission genre Capital (et il a eu quelques ennuis judiciaires suite à de grosses magouilles sans rapport direct avec ça, mais qui prouvent qu'ils ne sont pas forcément intègres, mais très protégés

).
Lorsqu'ils sont un peu trop optimistes, il arrive parfois qu'ils annulent immédiatement la dernière enchère en disant qu'ils se sont trompés, qu'ils ont cru que le monsieur avait levé le doigt, et qu'ils tentent de refourguer le truc à l'avant-dernier pigeon (comme sur Ebay en fait, rien d'extraordinaire).
Je n'ai pas le texte du décret, mais on trouve très facilement des sites où c'est expliqué, par exemple ici :
https://lecollectionneurmoderne.com/guide/marche/ventes-aux-encheres/ Voir en particulier les articles 7 et 9 (depuis 2011, ils peuvent même vendre de gré à gré si les enchères n'ont pas atteint le prix voulu

).
Avec la multiplication des ventes sur internet via Interenchères, c'est le paradis pour eux, puisqu'il n'y a plus aucun moyen de prouver quoi que ce soit.
Mais bon, au vu des ventes que je suis de manière épisodique, il me semble revoir souvent les mêmes objets chez différents commissaires-priseurs, donc le système a aussi ses limites, dont le nombre pas extensible de vrais-pigeons potentiels

.