Et oui Pascal, on les connait bien. Mais je vais te surprendre en disant, tout fort, que justement parce qu'on les connait bien, il me déçoivent beaucoup.
En effet si, sauf le 1er cité, ces gens là penchent très nettement du coté gauche de la route et je trouve que leur verbiage n'est pas vraiment en rapport avec leurs idées affichées: leur faculté de tolérance me semble en effet être proche du point zéro.
Mais ce qui m'afflige le plus, et cela concerne les 3 cités, et les 3 autres, c'est l'affligeant degré de servitude qui suinte de leur écrit. Comment des intellectuels dont certains se prétendent révolutionnaires peuvent-ils en être arrivés là et manifester en permanance et en toutes discussions une telle allégeance à leur bon maitre? C'est en effet devenu caricatural: il est interdit d'émettre le moindre embryon d'idée différente. Je suis bien persuadé que "leur bon Maitre" ne leur en demande pas tant !
Dans un autre registre il se passe à mon sens des choses inquiétantes. En effet dans un revue vendue 9,90 € qui se vante d'être la revue ferroviaire il faudrait quand même ne pas remplir des pages pour le seul effet de noircir du papier. Sous la plume d'un éminent professeur d'histoire on lit une tentative de description d'un réseau fiction situé dans le Nord: très bien. Mais quand l'on décrit des réseaux purement théorique il faudrait quand même rester cohérent et éviter de se payer la tête du lecteur (vous savez le cochon de payant qui a l'outrecuidance de râler). En effet page 55 le plan présenté est tout simplement hallucinant: la courbe de l'embranchement des silos partant de la "mine en déclin" doit faire à peu près 15 cm de rayon: même pour du HOe cela ne passerait pas.
Il me semble que si l'on est sérieux il vaut mieux ne rien écrire que de publier de telles inepties.
Dans les années 80 il y avait une série de ce genre mais la réalisation était beaucoup plus sérieuse: les plans tenaient debout tout seul et l'auteur avait quand même essayait de mettre en scène le réseau et en avait réalisé un fort joli dessin en perspective. Peut-être qu'à l'époque il y avait moins de revue mais leur contenu était un peu plus soigné.
Salutations amicales.
Pierre