Plus serieusement il y aurait à dire.
J'en ai discutté avec un bon copain ( pote de 30 ans on a fait notre CP ensemble) qui conduit sur Paris-Mantes- RBT-Dreux-Le MAns.
Le cadencement facon Stif/SNCF c'est faire des trains a heure fixe. Comme avant c'etait un gros bordel ça se traduit par plus de trains.
AVEC :
le même nombre de rames
le même nombre de mécaniciens
SANS :
renovation du parc (ce sont des vieux coucous qu'on va faire tourner a bloc (les 5300 sur RBT).
investissement sur les infras (deja aujourd'hui ca passe pas).
Le truc est ubuesque :
le temps imparti par exemple sur Dreux est egal au record perso de mon pote sur la destination. Record qu'il a bien sur etabli un jour de d'été, beau temps, tous les signaux au vert, heures creuses, arrets nickels sans pignoufs qui tiennent les portes ou petites vieilles avec des valises ou mamans avec des poussettes.
Quand le rail sera gras, les signaux un peu moins verts et qu'il y aura du monde sur le quai (il faudrait des arrets de 17 secondes pour tenir le rythme

) des le premier train, le cadencement sera mort et a ce rythme au bout du deuxieme, pour recuperer le decalage on en supprimera un annulant ainsi le renforcement de la desserte.
Ceci bien sur jouant aussi sur les conditions de travail des mecs : 7 minutes pour changer de bout. Les operations prennent 3 minutes, il faut au moins 2 minutes pour remonter la rame, si le train est en retard de plus de 2 min a l'arrivée c'est mort pour le depart suivant. Et là le mecano n'a pas pissé.
La seule chose de sensé serait donc de s'associer a un mouvement qui n'est que la continuation des remontées que tous les mecaniciens concernés ont effectué aupres de leur hierarchie depuis cet été. Sans resultat.
D'un autre coté quand on voit les décerebrés a la tete de la region et les amputés du bulbe a la direction de la SNCF faut pas s'etonner de la catastrophe qui se profile pour les usagés.
Le principe est bon et l'intention louable mais -et jusqu'à present je n'ai jamais vu cet adage pris en defaut- quand il y en a pour 4 (du materiel et du personnel) il n'y en a pas pour 6. Sauf a peu et mal manger.
