Bonjour
Ce fil est parallèle à celui sur la 030TB. Il s'agit toujours de construire des rames Ouest, mais la machine présentée ici est une 220, série 939 à 950 et 963 à 998.
Construction intégrale sauf les roues et les attelages (Slaters).
La machine réelle a été construite entre 1892 et 1896 en France, même si son esthétique est incontestablement d'inspiration anglaise. Elle tirait des express à 100/120 kmh.
La simplicité de ses lignes, le mouvement caché l'intérieur, l'absence de tuyauteries superflues sur la chaudière, la désignent comme un bon modèle pour s'attaquer à la construction intégrale.
Cependant, sur le modèle (comme sur le prototype) quelques pièces de tolerie demandent à être ajustées avec beaucoup de précision (roues motrices arrière/coffage de roues, bogie/chassis, couvre-roues du bogie, manetons de roues motrices/tablier...)
J'ai monté cette machine sans suspension - ce que je regrette amèrement ; il aurait été facile de monter les roues motrices sur balanciers.
Le moteur de presque 3 cm de diamètre a été récupéré sur une machine à écrire Olivetti (retour automatique du charriot en fin de ligne. Il dispose d'une réserve de puissance non négligeable, puisque même en ajoutant une masse de 1 kg sur la machine calée sur un obstacle, il ne bloque jamais...)
Des billes de plomb sont collées à l'araldite dans tous les espaces libres, ce qui confère à la machine un poids adhérent respectable - mais l'absence de suspension fait perdre beaucoup de la puissance de traction.
Les sabots de freins et leurs supports étant constitués de pièces petites et biscornues, je les ai faites en laiton plutôt qu'en plastique ; pour éviter les courts-circuits, du plastique est interposé entre l'ensemble du système de freinage et le châssis.
Le sommet du dôme est un cache-vis de miroir (environ 2€ les 4 - Merci Leroy-Merlin).
(Vendu comme faisant 20mm de diamètre, ce qui est un peu trop grand pour un dôme exactement à l'échelle, il en mesure en réalité 18mm - ce qui était la dimension recherchée.) Le tronc du dôme est un bout de tôle roulé.
Les graisseurs sphériques autour du petit cheval sont issus d'une «chaîne» de retenue... de bouchon d'évier ! C'est du métal qui se soude très bien, certainement du laiton.
La «peau» du tender est en laiton de 1/10 de mm, ce qui permet de la marquer très facilement avec une roulette à dents pour figurer les rivets.
Par contre, lors d'un premier essai, je n'ai pas pu souder cette «peau» sur la caisse du tender proprement dite : les 2 deux pièces étant de masses très différentes, la tôle de 1/10 a été irrémédiablement déformée par la chaleur avant que la caisse ait atteint à bonne température pour faire fondre la soudure. La seconde peau a donc été collée à l'aradilte sur la caisse du tender proprement dite.
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Il se fait tard, je vous dirai une autre fois où j'ai trouvé la documentation pour construire cet engin.
Cordialement
Tortillard_76