Merci à tous

... et soulagé de savoir que l'examen méthodique et minutieux des capots/livrées de la série 211/214 n'a pas semé tout le monde en chemin...
Histoire de varier les plaisirs

je me suis dit que, pour ceux qui découvrent ces autorails, une visite de
l'intérieur serait la bienvenue après toutes ces vues extérieures; les photos qui suivent (sauf mention contraire) concerent l'A150D n°213, et datent du mois de mai 2007 :
On commence, logiquement, par la "salle" voyageurs. Au fond, on voit la porte de la partie fourgon et, au premier plan, la caractéristique "marche" dans le plancher, correspondant au bogie porteur et qui donne un très agréable côté "panoramique" à cette extrémité de l'engin. À partir de 1969, le CFV avait souhaité rajeunir l'aspect de ces autorails en adoptant des parois de teintes claires et des revêtements lisses de teinte bleu/vert sur les banquettes...
... cette vu est à mettre en parallèle avec la photo déjà vue en page 4 de ce fil, montrant la remarquable restauration qui vient d'être faite par la SNC-CFV, en vue de l'exploitation prévue cet été :
photo Vincent Piotti - 2011Retour en 2007 : tournons-nous vers l'avant de l'engin pour découvrir le poste de conduite, dont l'espace est délimité par une cloison barreaudée... plutôt symbolique ! le siège du conducteur (en réalité, un ancien siège d'autobus de Lyon) fait aussi partie des aménagements apportés par le CFV à partir de 1969 pour améliorer le confort des conducteurs:
Petit coup d'oeil sur le "tableau de bord" octogonal, caractéristique des productions Billard : c'est rustique, mais efficace !
En traversant l'autorail sur toute sa longueur, on pousse la porte de service pour trouver le compartiment "fourgon + moteur" largement occupé par l'imposant moteur...
... sur le côté duquel le poste de conduite est comme "encastré": il faut enjamber le tabouret à trois pieds (d'époque) pour s'y glisser. On a beaucoup vanté le confort des autorails Billard, mais on oublie souvent de mentionner les dures conditions de travail du conducteur à l'extrémité "moteur", qui doit supporter avec stoïsisme le bruit

, les vibrations

et, surtout, la
chaleur

dégagée par cet énorme moulin, particulièrement sous le soleil de plomb des beaux étés ardéchois où le "compartiment moteur" se transforme vite en sauna...
Une dernière vue de ce poste de conduite, avec le même "tableau de bord" octogonal qu'à l'autre extrémité auquel s'ajoutent quelques commandes et indicateurs "maîtres" qui n'existent que de ce côté :
Oui, par les "jours" dans le plancher" et en bas à droite, c'est bien le ballast que vous apercevez...
