DEUXIEME PARTIE: GARDERMOEN - ÅNDALSNES - GARDERMOEN
GARDERMOEN (OSLO LUFTHAVN) - LILLEHAMMER La voiture louée, nos affaires installées, nous quittons Gardermoen en direction de Lillehammer via la rive droite de Mjøsa, le grand lac du centre de la Norvège. Lillehammer est à l'extrémité Nord de la plus longue des branches de ce lac qui en comporte deux.
Nous quittons Gardermoen par l'autoroute mais en sortons très rapidement à la première indication d'un village que nous rencontrons. En effet du fait des évènements de la veille nous n'avons aucune carte: il nous faut impérativement trouver des cartes routières. Pas si facile que cela. En effet Gardermoen est un aéroport battit au milieu de rien, en pleine forêt, reliée à Oslo par l’autoroute et la seule ligne ferroviaire à grande vitesse (210 km/h) de Norvège.
Arrêt au 1er village: un croisement de 2 routes avec en gros une vingtaine de maisons. Quasiment aucun commerce au niveau des rues. Par contre il y a derrière une grande place avec en face une véritable galerie commerciale, récente, qui regroupe une dizaine de commerces. Etonnant !
Finalement l'on nous conseille une station service. Elle est aussi située à un carrefour au milieu de nulle part, en bordure d'une mini zone tertiaire composées de quelques bureaux et entrepôts. Nous trouvons enfin nos cartes.
Cela m'inspire la réflexion, qu'au moins dans cette zone boostée économiquement par la proximité de l'aéroport de la capitale, l'organisation géographique du territoire a un petit air d'Amérique ou de certains pays neufs; aux States c'est la station service, le général store, le motel planté à un carrefour au milieu de nulle part, à Oman c'est une station service et une mosquée, mais le principe urbanistique est le même.
En ce qui concerne les villages, il s'agit souvent de l'endroit où l'on a regroupé les services pour les populations dispersées alentours. Pas ou peu de commerces donnant sur la rue mais par contre ces sortes de maisons communes regroupant différent services comme la piscine, le gymnase, la salle des fêtes, la bibliothèque, la maison du parc ou l'office du tourisme, un bar ou un Kiosk, la boulangerie, ... . Dans le cas qui nous occupe les commerces étaient regroupées dans cette galerie fermée: pratique pour l'hiver. Cette organisation me rappelle un peu les petites villes du Québec.
Par contre les centres plus importants, les petites villes ressemblent plus à l'organisation que nous connaissons avec les rues centrales commerçantes.
Peut-être que notre ami BW qui connait bien mieux le pays que moi aura des éléments à nous communiquer à ce sujet. Est-ce qu'il s'agit d'une réalité transposable sur tout le territoire ou de cas particuliers notamment liés à la création ex nihilo de l'aéroport ?
Afin munis de nos cartes nous dirigeons vers le la base du lac de Mjøsa. Nous le remonterons par la rive droite, restant donc le long de la branche la plus longue. Nous ne franchirons son extrémité que face à Lillehammer étape choisie pour les 2 nuits suivantes. Pour arriver à l'entrée du lac il faut suivre la E6 qui est en principe autoroutière. Ne nous excitons pas: la vitesse autorisée ne dépasse 90 ou 100 km/h suivant les sections. Et ici il ne faut pas plaisanter avec cela. Nous traversons un plateau avec peu de relief où alternent la forêt et les cultures. Puis le relief se durcit un peu, l'autoroute se faufile dans des tranchées rocheuses. Très rapidement plus d’autoroute: la E6 est en cours de transformation en autoroute:, plusieurs dizaines de km à 50 ou 70 km/h avec une méthode toute particulière pour gérer les sorties dans la zone de travaux: des ronds points ! Cela surprend.
Toujours dans les travaux c'est la descente sur la lac et bien évidement je rate la sortie.

Excellente occasion de repasser dans l'autre sens et d'apercevoir la viaduc métallique de Minnesund sur la ligne Oslo-Trondheim qui franchit la Vorma, l'exutoire du lac Mjøsa. A coté du viaduc de la route et celui de l’autoroute parallèle, il fait vraiment minuscule. En sus pour l'emprunter la voie ferrée décrit un double "S" très serrés qui n'améliore pas les performances.
Si l'on fait le parallèle cela symbolise bien la différence des moyens mis pour le rail et pour la route. Pour cet aspect la Norvège est dans la moyenne Européenne et ne me semble pas faire partie des pays vertueux.
Nous partons donc rive droite, le long du lac. La route, assez sinueuse mais très bonne et tranquille se tient suivant les endroits à distance variable des berges. Sur route la, vitesse maxi c'est 80 km:h avec de très long passages à 70 km/h. Ici on roule au compteur, c'est comme cela dans toute la Scandinavie. Voici 2 clichés de notre 1er contact avec les berges de Mjøsa. L'on voit que ce n'est pas encore le grand bleu !
Sur les berges de Mjøsa - 23 juillet 2011
Sur les berges de Mjøsa - 23 juillet 2011
Et madame nous offre un échantillon de la flore locale
Sur les berges de Mjøsa - 23 juillet 2011
Une plante traditionnelle des pays Nordique, l'épilobe:
Epilobes près des berges de Mjøsa - 23 juillet 2011
C'est une région agricole moyennement accidentée. Nous atteignons Skreia ville à partir de laquelle le lac se divise en ses 2 branches, puis Gjøvik, terminus d'une ligne de chemin de fer venant d'Oslo, la seule desservant une partie de la rive droite, la ligne de Trondheim passant rive gauche.
A partir de cette ville le relief devient plus accentué et les collines plongent dans le lac. Nous avons quelques aperçus sur le lac mais la végétation le masque souvent et les accès ne sont pas évidents; la plupart des chemins son privés et mènent à des maisons. Finalement nous arrêtons pour déjeuner au débouché d'une petite rivière, une zone plate occupé par un camping permettant l'accès au lac.
A suivre ...
Pierre.