Manœuvres et cabotage

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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar bogie-wogie
05 Mai 2012, 00:35

Heureux de te retrouver parmi nous ! :cool: :cool: :cool:

C'est un homme bien réparé et tout neuf qui nous revient, si j'ai bien compris. Ce qui veut dire que c'est fini, pour nous, le repos sur ce fil. Va falloir bosser dur... :diable:

bw
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar pierre du rail - 61
05 Mai 2012, 09:30

Bonjour,

bogie-wogie a écrit:Ce qui veut dire que c'est fini, pour nous, le repos sur ce fil. Va falloir bosser dur... :diable:

bw

Pas vraiment, j'ai interdiction d'utiliser mon bras pendant 2 mois, alors pour pousser les ouagons ... :mdr2: :mdr2: :mdr2: :mdr2:

Seules dérogations : manger, faire de l'ordinateur, tricoter :rhaaa: , enfin que des petites tâches faciles.

Cordialement.
Pierre
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar bogie-wogie
07 Mai 2012, 23:20

Bon, il n'y a pas eu beaucoup de réactions à mon premier blablabla sur l'exploitation des réseaux. Ce doit être la mise en route, le temps que les esprits s'échauffent... Et ils risquent de s'échauffer avec l'article de ce soir qui prête beaucoup plus à discussion et controverse ! :diable:

Tout d'abord il est beaucoup plus long que celui de la semaine dernière : je l'ai découpé en deux parties qui devraient se suivre à quelques minutes d'intervalle. Ensuite une partie et certaines photos ont déjà été postées, peut-être dans ce fil, sans doute dans un autre : je suis trop fainéant pour chercher. De toute façon l'article forme un ensemble cohérent, je n'allais donc pas trier pour en éliminer une partie et éviter ainsi des redites.

C'était une première précaution oratoire. La seconde est qu'il s'agit d'un article "personnel", c'est-à-dire que j'avais commencé à le rédiger pour mes propres besoins il y a déjà quelques années (au moins 7 ou 8) et qu'il a considérablement évolué depuis. Il reflète mes opinions (vous voilà déjà prévenus !) et surtout mon expérience personnelle : je ne décris donc et ne parle que de ce que je connais. Il n'est donc pas exhaustif, loin de là, et pourra sans doute être avantageusement complété ou augmenté par d'autres expériences.

Un seul mot d'ordre : pas de polémique svp...

bw
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar bogie-wogie
07 Mai 2012, 23:28

Attelages HO (1)

L’attelage est l’élément sans doute le plus important du matériel rou­lant mis à part un bon roulement. Surtout lorsqu’on pratique une exploitation active avec de multiples manœuvres en tous genres. C’est donc un point qui mérite une attention toute particulière d’autant plus que le matériel moderne, grâce à la généralisation du système à élongation et des boîtiers d’atte­lage normalisés NEM 362, laisse le libre choix du système d’attelage proprement dit. C’est un progrès considérable mais d’un autre côté également un problème car exercer cette liberté n’est pas tou­jours évident : quel type d’attelage choisir ? Les paragraphes qui suivent sont donc un résumé de mon expérience avec di­vers systèmes que j’ai eu l’occasion d’essayer et, pour cer­tains, d’utiliser pendant de longues périodes. Je dois toutefois m’excuser auprès des partisans du Zéro, du N, du Z et des échelles autres que le HO : je ne peux (et ne veux) parler que de ce que je connais… Mais certaines remarques faites ici pour le HO restent tout à fait valables aux autres échelles et pourront donc sans doute servir à mieux choisir un système d’attelage adapté aux besoins de chacun pour son échelle préférée.

Un petit préambule technique est toutefois nécessaire pour expli­quer ce qu’est exactement le système à élongation. Il s’agit d’un mécanisme qui permet à deux véhicules qui en sont pourvus de rester aussi rapprochés que possible en aligne­ment (c’est-à-dire sur les lignes droites) tout en permettant au point de fixation de l’attelage de s’avancer dans les courbes de façon à ce que les deux véhicules s’écartent l’un de l’autre pour que les tampons ne se gênent pas. Un ressort de rappel ramène l’attelage vers sa position courte centrale à la sortie des courbes. Les allemands parlent de Kurzkupplung ce qui se retrouve dans l’appellation KK qu’on donne par­fois à ce type d’attelage. Notons ici que l’un des éléments essentiels pour que le système fonctionne correctement est que les deux timons d’attelage des véhicules attelés forment une barre rigide par l’intermédiaire de leur couplage.

Le système est décrit de façon détaillée dans la norme NEM 352 (Dispositifs d’attelage court). Pourquoi parle-t-on alors si souvent plutôt de la norme NEM 362 pour l’attelage court, surtout dans les catalogues des fabricants ? L’attelage court n’est-il pas son objet ? La réponse à cette dernière ques­tion est : non. La norme NEM 362 n’a rien à voir avec l’atte­lage court (ou à élongation) et concerne uniquement le boîtier de fixation de la tête d’attelage. La meilleure preuve est qu’on trouve ce boîtier NEM 362 sur du matériel roulant qui n’est pas pourvu d’un système d’attelage à élongation (en particulier les locomotives).

Boîtier NEM 362


Le boîtier NEM 362, universellement adopté de nos jours (même par les britanniques !) permet simplement de choisir sa tête d’attelage parmi plusieurs modèles existant selon ses goûts ou ses besoins ou même selon les circonstances. Six modèles parmi les plus courants et parmi ceux que j’ai longuement étudiés sont illustrés côte à côte ci-après. Ces têtes d’attelages, toutes compatibles NEM 362, sont :
1 – à boucle standard selon la norme NEM 360
2 – Roco court 2 universel
3 – Roco court 1 à éperon
4 – Märklin court
5 – Fleischmann Profi
6 – Kadee, modèle n°17 ou 18
En dehors du modèle 1, tous les autres (modèles 2 à 6) permettent le prédételage et la circulation avec tampons rap­prochés voire jointifs.

Six modèles d’attelages compatibles NEM 362


Attelage 1 : standard à boucle

C’est l’attelage de loin le plus répandu et celui qui équipe la plupart du matériel roulant H0 neuf, tel que sorti de sa boîte. Dans la plupart des cas il est conforme à la norme NEM 360, c’est-à-dire que, quel que soit le fabricant ou la marque, les wagons ou les voitures pourront être directement attelés entre eux, même si on peut observer des différences de détail (formes, dimensions, etc.) d’un fabricant à l’autre.

Son principal avantage est donc qu’il ne coûte rien puisque le matériel roulant neuf en est le plus souvent équipé d’origine. C’est aussi à peu près le seul. Il n’est pas toujours très fiable (décrochages intempestifs par exemple), il ne per­met pas le prédételage, et surtout il est long, créant une dis­tance importante, inesthétique et irréaliste entre deux voitures ou wagons comme le montre la photo suivante.



Cette distance importante est toutefois nécessaire car cet attelage, par sa nature même, est flexible et ne permet donc pas un fonctionnement correct du mécanisme d’élonga­tion qui nécessite un attelage rigide entre les véhicules ainsi qu’il l’a déjà été mentionné plus haut. Nous retrouverons d’ailleurs ce même problème avec les attelages Kadee.

Attelage 2 : Roco-2 universel

S’il porte le n° 2, c’est parce que historiquement il a été conçu et commercialisé quelques années après le Roco-1 dont il sera question plus loin. Son sobriquet (non officiel) de « Goldorak » vient de sa taille généreuse et de son aspect plutôt laid, presque menaçant. Vivement déconseillé pour ceux qui attachent beaucoup d’importance à l’esthétique de leur matériel roulant !

Il a pourtant certains atouts, tels que sa grande fiabilité et la douceur de son fonctionnement, en particulier pour atte­ler une rame ou des wagons isolés. C’est, selon mon expé­rience, l’un des rares types d’attelage permettant à une loco de venir se placer en tête de rame (voyageurs ou marchan­dises) et de s’accrocher sans faire bouger celle-ci d’un milli­mètre. Certes, cela nécessite un peu de doigté et n’est pas toujours facile à effectuer, mais avec ce type d’attelage, c’est possible. Je n’y suis presque jamais arrivé avec les autres types (le modèle Märklin faisant exception).

L’attelage Roco-2 dit « Goldorak »


Il s’agit, selon la terminologie même de la firme Roco, d’un attelage « universel », c’est-à-dire qu’il est compatible avec l’attelage à boucle standard. En pratique c’est effec­tivement le cas, mais la fiabilité de cette liaison n’est pas ce qui se fait de mieux… Notons que cet attelage est également compatible avec l’attelage Märklin court ainsi qu’on le verra plus loin.

Attelage 3 : Roco-1 à éperon

Ce modèle est chronologiquement bien plus ancien (de 15 ans environ) que le Roco-2 universel décrit précédemment. N’ayant toutefois jamais disparu du catalogue Roco et ayant survécu dans l’ombre du « Goldorak » pendant de nom­breuses années, il conserve ses adeptes, notamment dans les clubs en raison de son excellente fiabilité, de son apparence relativement discrète (même si l’éperon en question est un peu trop proéminent à l’avant des trains) et surtout de son fonctionnement souple, tant à l’accrochage qu’au dételage. A ce titre c’est un modèle de choix pour celle ou celui qui effectue beaucoup de manœuvres sur son réseau.

Son principal défaut est sans doute son absence totale de compatibilité avec l’attelage standard à boucle. C’est sur­tout gênant lorsque l’on veut utiliser d’anciennes locomotives dont l’attelage à boucle est difficilement remplaçable.

Un autre défaut, mais qu’on peut souvent rectifier sans trop d’effort, est la nécessité d’ajuster de façon précise tous les attelages (et en particulier les boîtiers de fixation NEM 362) à la bonne hauteur faute de quoi on sera souvent con­fronté à des dételages intempestifs. La fiabilité de l’attelage Roco à éperon est à ce prix (et la position verticale du boîtier NEM 362 a beau être normalisée il est surprenant de consta­ter les variations de hauteur qu’on peut mesurer d’un wagon à l’autre selon la marque).

Attelage 4 : Märklin court

Si vous êtes märkliniste, c’est à coup sûr celui que vous utilisez. Mon conseil dans ce cas : continuez à l’utiliser sans état d’âme… à moins de rencontrer des problèmes ce qui serait tout de même fort étonnant. Car il est excellent : robuste, fiable et souple d’emploi.

C’est à vrai dire un modèle d’attelage tout aussi gros et presque aussi laid que le « Goldorak » de Roco décrit plus haut. Mais il est également tout aussi fiable et doux dans son fonctionnement. Il a toutefois un défaut par rapport au Roco-2, surtout quand on l’utilise sur du matériel roulant autre que Märklin : il possède un mécanisme un peu trop haut qui, dans les courbes au rayon trop petit (inférieur à 50 cm environ), vient butter contre les tampons et entraîne parfois le déraille­ment d’un wagon ou d’un bogie.

L’un de ses gros avantages est sa compatibilité étroite avec l’attelage Roco-2, comme le montre la photo ci-dessous, ainsi qu’avec l’attelage à boucle standard NEM 360. La com­binaison Märklin/Roco-2 permet même l’emploi du prédéte­lage sans problème.



(A suivre)
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar bogie-wogie
07 Mai 2012, 23:34

Attelages HO (2)

Attelage 5 : Fleischmann Profi

C’est à mon avis (tout à fait personnel) le plus élégant de tous les attelages couramment disponibles. Inventé au dé­but des années 70 par un ingénieur grenoblois, M. Terrier (qui, ne pouvant résister au jeu de mots, l’avait baptisé « atte­lage Fox »…), les brevets ont été rachetés par Fleischmann et cet attelage n’a depuis pas pris une ride. Il se prépare même à l’avenir puisqu’il existe déjà deux versions « électriques », c’est-à-dire disposant de connexions électriques pour la trans­mission entre véhicules de courant électrique ou de signaux de commande (dans le cadre DCC par exemple).

Si je n’utilise pas ce type d’attelage sur mon réseau, c’est pour deux raisons essentielles. La première, assez inattendue, est que la forme même de la tête d’attelage est incompatible avec le chasse-neige qui équipe en permanence mes motrices norvégiennes. Et le choix entre chasse-neige ou attelage a vite été résolu…

La deuxième raison est que, si son fonctionnement est très fiable, l’accrochage d’un wagon ou d’une rame ne peut se faire qu’avec un minimum de force et la plupart du temps cela nécessite l’immobilisation du wagon ou de la rame avec la main. Acceptable lorsqu’il s’agit de rames qui ne sont modifiées qu’occasionnellement mais rédhibitoire quand on veut effectuer des manœuvres fréquentes et régulières avec un minimum de réalisme.

Et si, enfin, il me fallait une troisième raison, ce serait l’incompatibilité de cet attelage avec celui à boucle standard. Il ne s’agit que d’une objection mineure, certes, mais ajoutée aux autres, elle rend le Profi de Fleischmann beaucoup moins attractif que certains autres attelages présentés ici.

Le plus discret et le plus élégant.


Attelage 6 : Kadee n° 17 et 18

Ce type d’attelage, dont la forme reproduit assez bien la tête d’attelage standard américaine (je parle ici des che­mins de fer réels à l’échelle 1/1), est extrêmement populaire aux Etats-Unis et les versions 17 à 20, qui en sont des adapta­tions pour le boîtier de fixation NEM 362, connaissent un succès grandissant et mérité en Europe.

Les plus utilisés en Europe sont les modèles 17 et 18. La seule différence entre les deux est la longueur du timon, plus court sur le modèle 17 ce qui permet une véritable circu­lation à tampons joints (voir la photo suivante). Le seul problème est que comme la liaison n’est pas rigide (une des conditions essentielles pour le fonctionnement correct du système à élongation) les tampons ont facilement tendance à s’emmêler dans les courbes, en particulier dès qu’on descend en dessous de 1 m ou 1,20 m de rayon. Le modèle 18, avec un timon légèrement plus long, est plus tolérant à cet égard et on peut descendre jusqu’à 60 cm de rayon dans les courbes sans trop de problème… la plupart du temps. Le fait est que, malgré son aspect élégant, cet atte­lage n’est pas conçu pour des véhicules à tampons et person­nellement je préfère donc les éviter.

Le Kadee 17 : circulation à tampons joints mais inutilisable dans les courbes de moins d’un mètre de rayon !


Rappelons qu’en Amérique du nord les trains sont à attelage automatique central et que le matériel roulant est dé­pourvu de tampons. Le problème des tampons jointifs ne fait donc pas partie de leur culture.

Le Kadee 18 écarte un peu les tampons…


…mais permet de rouler en courbes de 60 cm de rayon.


Autres attelages

Pour les éternels insatisfaits qui ne trouveraient pas leur bonheur dans l’étalage qui précède il faut préciser qu’il existe d’autres possibilités, la plus extrême (mais elle existe) étant de bricoler son propre système individuel. Sans aller jusque là il existe des modèles d’attelages moins connus ou moins répandus, parfois disponibles dans le commerce.

Certains ne sont pas des réussites. J’ai jadis testé un attelage de marque Ribu composé de trois pièces à assembler soi-même, un vrai petit casse-tête pour commencer, mais à l’essai il est rapidement apparu que pour obtenir un fonc­tionnement correct les attelages devaient être rigoureusement montés à la même hauteur. Un peu trop délicat comme sys­tème, je n’ai pas poursuivi mes essais bien longtemps…

L’un des attelages commerciaux les moins connus et pourtant l’un des plus réalistes vient de chez Roco. Il équipe les wagons de minerai de type Uad et Uadp reproduisant les wagons utilisés en Suède par la LKAB, la compagnie minière de Kiruna qui exploite aussi la ligne Kiruna – Narvik. Cet attelage est une reproduction fidèle de l’attelage réel de type SA3 (à la couleur près, sans doute, mais c’est un détail facile à rectifier) mais, d’une part il ne peut guère être utilisé sur d’autre matériel de manière réaliste, d’autre part il n’est pas vraiment fonctionnel en ce sens que toute opération d’attelage ou de dételage doit être faite à la main. Il s’agit donc essentiellement d’un attelage « esthétique » utilisable au sein de rames indéformables. Sa justification est que, comme dans la réalité, ces wagons de minerai Uad et Uadp n’ont pas de tampons et l’attelage automatique central se voit donc nettement plus fa­cilement. Ceci dit, il est d’une fiabilité irréprochable et je n’ai jamais eu le moindre incident avec une rame de 24 wagons gravissant régulièrement une longue pente à 2 %.

Attelage LKAB reproduit par Roco


Si vous faites circuler sur votre réseau une ou plu­sieurs rames indivisibles (un train complet par exemple), une autre solution est la simple barre rigide dont chaque extrémité se loge dans un boîtier NEM 362. La plupart des fabricants de matériel roulant ont une telle barre rigide à leur catalogue et il est même possible de se procurer de telles barres d’attelage représentant assez fidè­lement l’attelage à vis classique. C’est très satisfaisant intel­lectuellement mais pour l’amateur de manœuvres cette solu­tion n’offre guère d’intérêt.


Connexions électriques

Il est parfois nécessaire d’accoupler deux véhicules entre eux non seulement mécaniquement mais aussi électri­quement. Ce peut être un simple cas d’inversion des feux sur une rame automotrice à plusieurs éléments, ou une comman­de d’éclairage ou toute autre fonction permise par une ali­mentation DCC. Je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer ce type d’attelage en dehors de quelques cas très particuliers tels que les motrices électriques à deux ou trois éléments de la LKAB, type DM3 et IORE dont les modèles sont produits par Roco, ou encore une rame automotrice de la firme norvégienne NMJ. Les éléments sont attelés au moyen d’un dispositif qui permet la transmission de signaux électriques d’un élé­ment à l’autre (pour les besoins de la commande DCC notam­ment) mais ce n’est pas un dispositif qui se monte et se dé­monte facilement et il ne convient vraiment pas pour la liaison entre des voitures ou des wagons qui doivent être fréquem­ment dételés.

Je me contenterai donc de signaler qu’il existe divers attelages avec connexions électriques, certains n’étant que des adaptations d’attelages existant. Citons l’attelage Fleisch­mann, un modèle proposé par Roco (réf. 40345 au catalogue), un autre par Viessmann. La firme danoise Heljan avait un tel attelage en projet, j’ignore ce qu’il en est advenu.

Ajoutons enfin sur ce sujet qu’il existe une norme eu­ropéenne NEM 655 pour une interface électrique liée à l’atte­lage et plus précisément au boîtier d’attelage (type NEM 362) offrant 6 contacts. A ma connaissance aucun fabricant n’a jusqu’à présent mis cette norme en pratique. En fait la meil­leure solution semble être le bricolage personnalisé et divers articles publiés dans la presse spécialisée proposent des mé­thodes parfois simples ou élégantes pour ajouter des contacts électriques aux attelages existant déjà.

Pour terminer cet article, quelques mots sur les dispositifs d’attelage télécommandés. Märklin en propo­sait bien un autrefois mais il a disparu avec les commandes numériques actuelles. Le DCC permet justement ce genre de fonctionnalité et il existe au moins un système d’attelage télé­commandé de la sorte, le système Krois, disponible séparé­ment mais qu’on trouve également d’origine sur quelques modèles de locos, notamment de la firme allemande Brawa. Je n’ai toutefois aucune expérience de ce type de ma­tériel et je me garderai donc bien d’émettre la moindre opi­nion à son sujet, me contentant de signaler son existence et sa disponibilité.

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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar Rockandrail
08 Mai 2012, 00:04

Excellente analyse que je rejoins entièrement (j'ai fait à peu près les mêmes tests sauf avec les Kadee) :cool:
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar Aldayo
08 Mai 2012, 01:11

Il serait bien de préciser aussi un autre inconvénient de presque tous les attelages courts (en tout cas, je l'ai remarquer sur les profi Fleischmann et harpon Roco) : l'impossibilité d'attelage en courbe : seul les boucles le permettent à coup sûr !!

C'est étonnant qu'un adepte de la manœuvre n'en parle pas !!!
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar Rockandrail
08 Mai 2012, 01:17

Même les boucles courtes Märklin que j'utilise majoritairement ne le permettent pas. Et ce sont pourtant des courbes de rayon supérieur à 900 mm.
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar Aldayo
08 Mai 2012, 01:27

Je parlais des boucles NEM 360 (standard)

Quand tu parles de Marklin, c'est bien l'attelage 4 présenté par BW ?
Si oui, c'est pas vraiment une boucle :siffle:
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Re: Manœuvres et cabotage

Messagepar Rockandrail
08 Mai 2012, 01:33

Aldayo a écrit:Je parlais des boucles NEM 360 (standard)

Quand tu parles de Marklin, c'est bien l'attelage 4 présenté par BW ?
Si oui, c'est pas vraiment une boucle :siffle:


C'est bien celui là. Le principe de l'attelage est cependant le même que celui d'une boucle classique et du Goldorak. Je confirme d'ailleurs que le Goldorak est celui qui attèle le plus doucement et tolère le mieux les différences de hauteurs.
Le gros avantage des Profi Fleischmann et des Harpons Roco, c'est qu'il suffit de soulever une voiture ou wagon pour l'extraire de la rame. Alors qu'avec les boucles et leurs dérivés courts, il faut un dételeur.
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