Voici la traduc du poste plus haut avec en plus quelques photos du site dont il est question, Tihuanaco.
From La Paz
Wednesday, July 28 2004, 11:21 PM
On est arrives à La Paz hier après un passage de frontière folklorique en vélo-pousse , et une soirée et nuit à Copacabana, une petite bourgade sur la rive du Titicaca. Nous en avons profité, dans l’après midi, pour faire une excursion à une autre île, la isla del sol, qui serait parait-il le berceau de la civilisation Inca.
La Paz défit la description dans un simple email. Il vaudra mieux encore vous référer à votre guide touristique favori. La vérité est que la ville est à la fois séduisante et angoissante. Et dans un oxygène raréfié de l’altitude (3800m) les pots d’échappements rendent l’air irrespirable.
Notre première excursion a été bien sûr aujourd’hui pour le site de tiahuanaco, (ou Tiwanaku) à 40 kms de la Paz. Personne ne peut ne pas avoir entendu parler de Tiwanaku à moins de n’avoir jamis lu Pierre Charroux ou John Hancocks. La même chose d'ailleurs à propos des "pistes" de Nazca quelques pages plus tôt ou pour le site de Sachsaywoman (prononcez « sexy woman ») près de Cuzco : rien n’a jamais vraiment été daté ni expliqué du pourquoi et de l’origine de ces sites ni comment n’importe qui a pu charrier et monter des blocs de granite de 150 tonnes depuis des carrières malencontreusement situées à plusieurs dizaines de KM de là, avec des cordes et des troncs par des chemins de montagne ...Bref, nous avions un jeune guide Aymara qui ne réfutait pas, loin de là, les théories les moins académiques …. En tous les cas, il semblerait bien que Tiwanako ait été un port … certainement au bord d’un lac qui n’existe plus depuis ... un certain temps !
Ce soir, autour d’un bon diner et d’un “cafecito” à La Paz,on a décidé ce que serait la prochaine étape de notre trip bolivien. (Vous voyez, on ne prévoit pas 6 mois à l’avance !) On quitte la Paz demain, direction la jungle bolivienne et la ville dans la jungle de Rurennabaque. C’est à 18 heures de bus d’ici. Reiko tient à voir à son tour un coin de la jungle amazonienne. On fera escale le soir dans la petite ville de Coroico, à cinq heures seulement d’ici – mais quelles cinq heures !—en empruntant ce qu’on appelle ici « la caretera de la muerte » - la route de la mort – parce qu’une moyenne de 300 personnes y trouvent la mort chaque année, spécialement à la saison des pluies quand la piste est transformée en coulée de boue. Bon, tant mieux, ce n’est pas la saison des pluies, puisque c’est l’hiver ici. En fait, on n’a pas vu une goutte de pluie depuis qu’on a atterri à Cuzco il y a trois semaine set le ciel maintient un bleu profond tous les jours. On est presque aussi tannés que les indigènes et la seule chose qui soit aussi abondante ici que la lumière, c’est la poussière. Quoi qu’il en soit, je n’aime guère l’idée d’être coincé dans un bus sur une piste de terre d’à peine 3 mètres de large qui serpente le long de la muraille avec des à-pic de plusieurs centaines de mètres… J’étais déjà assez anxieux dans le car –plus confortable- de Copacabana à La Paz et la traversé par barge d’un détroit du Titicaca ! me connaissant , il faudra peut-être que je descende du bus pour faire un bout de chemin à pied, et sauter dans le prochain bus quelques kms plus bas. Enfin, quand faut y aller faut y aller !
« Vaya con dios, » comme on dit ici !
Vous voulez ensuite parcourir la "caretera de la muerte" pour plonger ensuite dans la jungle amazonienne ? A vous ...