Le réseau le plus fou (que vous ne ferez jamais)

[gib]

Pour le réseau de mes rêves, eh bien simplement la vallée du Rhône de Lyon à Avignon vers 1960 ; …
3km en H0
…

Question presque sérieuse : faut-il, même en rêve, tout reproduire ou seulement les sites remarquables de la vallée du Rhône, représentés sur 100 ou 200 m en HO, ne seraient-ils pas suffisants ?

Je me suis déjà posé ce genre de questions, Pierre ... Alors imaginer cela avec des tunnels commes diviseurs scéniques entre les sites remarquables ?

[Pierre bis]

Un point intéressant : dans tous les rêves exposés ici, il s’agit de la reproduction de sites réels. Pour moi au contraire, même sans contraintes de place ou savoir-faire, je préfèrerais un site imaginaire … ou bien un site réel dans lequel le train n’est finalement pas passé mais aurait pu.

Dans le genre, j’imagine bien Paris-Rennes par Alençon, Paris-Tours par Chartres ; Paris-Lyon évitant Dijon en franchissant le seuil de Bourgogne entre Semur en Auxois et Beaune ou la ligne directe Avignon – Les Arcs par la Durance . Ce sont là autant de projets qui ont réellement existé au 19e siècle (ou au 20e pour le dernier) et qui auraient modelé une France ferroviaire différente. Personnellement cela me plait énormément d’imaginer ce qu’auraient pu être les dessertes dans ce cas, en ne changeant pas grand-chose par ailleurs aux reste de l’histoire (électrifications, compagnies, matériel).

[Rodolphe]

Rien de réel avec mon gros train, que ce soit le circuit actuel ou les réseaux rêvés. Ou alors c'est totalement à l'insu de mon plein gré

[Pierre bis]

Je me suis déjà posé ce genre de questions, Pierre ... Alors imaginer cela avec des tunnels comme diviseurs scéniques entre les sites remarquables ?

Les tunnels, nous sommes souvent obligés d’en abuser pour les entrées/sorties sur nos maquettes, jusqu’à essayer d’en caser en pleine Beauce. Dans le réseau de mes rêves, le problème ne se pose pas. Comme dans la réalité la voie se perd au loin dans une (grande) courbe et la sortie du module est invisible du spectateur car cachée par la végétation. Il va sans dire que le spectateur en question n’est pas en mesure de s’approcher suffisamment près de la sortie du module pour voir le subterfuge, d’autant plus que ses yeux sont toujours au niveau de la voie, ou plutôt du sol, c'est-à-dire parfois très en dessous de la voie quand il y a un viaduc. Un ingénieux système à base de vérins mets le réseau au niveau des yeux quelle que soit la taille du spectateur. Autre option plus économique : tout le monde en fauteuil roulant pour les visites de réseaux !

Tiens pour reparler de la Beauce c’est une autre idée de rêve : représenter une grande ligne traversant la Beauce. Une simple double voie en Ligne droite (au choix Paris Orl éans, Paris Le Mans ou … le TGV A) mais vue de très loin au-delà des champs. L’échelle pourrait être le N ou le HO (en Z rien de Français comme vu par Domi) ce n’est qu’une question de place. Principe : qu’il soit IMPOSSIBLE de s’approcher du train à moins de 5m si c’est du HO. Là il faut beaucoup de place. Disons au moins 40m de long sur 10 de larges. En N on divise par deux. Des trappes d’accès le long de la ligne permettent l’entretien. L’idée est exactement contraire à celle de Rapide qui ne veut représenter que les abords immédiats de la voie. La le train est remis « à sa place », c'est-à-dire un élément de paysage en mouvement.

[Rapide 424]

La différence entre tous ces rêves et la triste réalité, c'est donc principalement la place disponible.... Il n'y a qu'une solution : les modélistes ferroviaires doivent s'imposer en communautés territoriales perdues pour la République où la loi deviendra l'application stricte de la règlementation SNCF en vigueur à l'époque choisie. Par exemple, personne ne s'y penchera au-dehors ni ira aux toilettes pendant les arrêts en gare.... Si c''est en époque VI, tant pis, on n'y bouffera que des sandwiches TGV.... Et ceux qui critiqueront l'existence de ces enclaves territoriales, ceux qui n'y pratiqueront pas le modélisme ferroviaire, devront quand même consommer halal du train, visiter Railexpo, et s'abonner à LR ; ou déménager.

[Lebrac]

Rien de réel avec mon gros train, que ce soit le circuit actuel ou les réseaux rêvés. Ou alors c'est totalement à l'insu de mon plein gré

J'imagine un réseau de 15 000m² (comme le drapeau français sur le tour) avec comme unique force motrice des Corpets fumantes...

Bonjour le stress des sapeurs-pompiers !

[Papou89]

Les pompiers ?..Bof, y'a peu de risques, j'ai cru comprendre qu'elle ne fumait pas, la Corpet...

[pierre du rail - 61]

Bonjour Pierre,

j’imagine bien Paris-Rennes par Alençon, Paris-Tours par Chartres ; Paris-Lyon évitant Dijon en franchissant le seuil de Bourgogne entre Semur en Auxois et Beaune ou la ligne directe Avignon – Les Arcs par la Durance .

Cela reste possible même aujourd'hui, il suffit d'affréter une caravelle et tu fais ce que tu veux
Tiens comme par hasard, il y en a le X4395 basé à Épinal qui pourrait faire l'affaire
Si cela tente suffisamment de monde, je peux tenter d'avoir un prix intéressant
Reste à définir le point de départ

Cordialement.
Pierre

[Pierre bis]

La différence entre tous ces rêves et la triste réalité, c'est donc principalement la place disponible.... .

Je ne crois pas. La place est un problème pour un particulier dans sa maison. Elle l’est en général moins pour les clubs et pas du tout dans les grand halls où ont lieu les expos gens Railexpo. En longeant les gigantesque (et affreux) entrepôts qui fond le charme des banlieus de nos grandes villes, je pense réguli_èrement aux réseaux géants que l'on pourrait faire à l'intérieur. Certains fond au moins 300m de long sur 100 de large. Par contre la réalisation d’un très grand réseau devient vite inaccessible à une personne seule. Il faut donc fédérer des énergies compétentes. C’est le principe des clubs mais, par définition les clubs regroupent des gens qui sont là pour leur plaisir et ne feront donc que ce qu’ils aiment. Comme il n’y en a pas deux pour aimer la même chose …

Il y a des exceptions, et cela donne des réseau comme celui de la bosse du CFFC. Malheureusement ce sont des exceptions. Pour la réalisation d’un rêve, du moins les plus réalisables il faudrait donc trouver de la main d’œuvre et la payer. C’est en gros ce qu’ont fait certains grands réseaux étrangers comme le Miniatur-Wonderland ou le Kaysersberg. Ce que j’ai vu du Miniatur Wonderland est très loin de mes aspirations. Le Kaysersberg semblerait plus proche. Qui relevra le défi en France ? La barre est placée haut. Hier, pour m’amuser j’évaluais le coût du rêve de Didier Lemaître. Je comptais 8 modules à raison de 200 jours de travail par module, ce qui fait 1600 jours. Si on compte 400 € la journée, ce qui est un tarif assez bas en ingénierie, cela fait 640000 €. Le prix des modèles laiton devient négligeable dans ce cas. En plus il faudrait trouver les personnes compétentes ou les former.

[Pierre bis]

Bonjour Pierre,

j’imagine bien Paris-Rennes par Alençon, Paris-Tours par Chartres ; Paris-Lyon évitant Dijon en franchissant le seuil de Bourgogne entre Semur en Auxois et Beaune ou la ligne directe Avignon – Les Arcs par la Durance .

Cela reste possible même aujourd'hui, il suffit d'affréter une caravelle et tu fais ce que tu veux
Tiens comme par hasard, il y en a le X4395 basé à Épinal qui pourrait faire l'affaire
Si cela tente suffisamment de monde, je peux tenter d'avoir un prix intéressant
Reste à définir le point de départ

Cordialement.
Pierre

Oui mais non. Je parle de lignes qui n'ont jamais été construites mais avaient été envisagées, pas d'itinéraires que l'on pourrait pratiquer aujourd'hui via de nombreux détours.