par Rapide 424
06 Fév 2013, 16:20
Super tuk-tuk vs. normal tuk-tuk -
En sortant de l'hotel ce matin, nous avisons un magnifique tuk-tuk super decore de fresques peintes a la main avec minutie sur toute la surface de la carrosserie, y compris l'interieur, les sieges, le guidon ... Tout le panteon des dieux hindous devait y figurer. De ce tuk-tuk venait d'emerger un trio d'ensarisees qui se rendaient a un palis des congres en face.... Bref, comme nous n'avions pas encore dejeune mais que nous prevoyions d'utiler les services d'un tuk-tuk pour retourner dans la vieille ville et passer quelques heures au bazar de Charminar, nous nous approchons du driver pour lui dire que nois aimerions utiliser ses services dans a peu pres une demi-heure s'il etait encore la. Comme il ne comprenait absolument rien en anglais, mais alors vraiment que dalle, et qu'il semblait croire qu'on voulait partir immediatement, nous trouvames vite un traducteur dans le receptioniste de l'hotel pour lui expliquer notre plan. Sur ces entrefaits arrive, se tenant dument par la main et le cou un groupe de jeunes hommes souriants et avenants.
(En passant, ca fait mal de voir ce que les jeunes indiens males ont un abord et un aspect bien moins rebarbatif et l'air bien moins cons que les d'jeuns de chez nous ! En plus, ils sont sapes "civilises" autrement qu'avec des survet a capuche et des falzars style "St Quentin Penitentiary 1997" ainsi des coupes de douille abondantes --pas les coupes, les douilles --et enfin et surtout de grands sourires et non pas des regards fuyants et ricaneurs de retardes mentaux mentaux comme les ados de chez nous.)
Bref, ou en etais-je ? Ah oui, donc s'amene ce quarteron de jeunes bien polis qui, comme il se doit, demande d'etre pris en photos avec nous, et qui veulent utiliser leur anglais. Du coup, d'autres drivers de richaws s'amenent aussi et nous offrent leur services. Le probleme, c'est que nous voulions CE tuk-tuk la, pas un autre ! Et d'essayer de leur expliquer sans les blesser que leur tuk-tuk etait un "normal tuk-tuk" et que nous voulions un "special tuk-tuk" , celui qui etait decore, la, devant ... Malheureusement, comme il nous a ete traduit par ces jeunes, il n'etait pas libre pour cela car il devait attendre ses clientes en sari une petite heure. Les telephones portables sont alors immediatement entres en action et, a notre grande embarras, une autre "special tuk-tuk" (encore plus special que le premier avec des sieges en velours brode et tout) , s'amene !!! Nous etions effraiyes car il etait certain que ca allait couter bonbon, en tout cas bien plus que les 80 ou 100 roupies habituels. Eh bien non !!! "One hundred roopies sir" , it's my pleasure to welcome you on board," qu'il dit, le driver !
C'est vraiment touchant l'Inde, tres souvent ...
Ces virees en tuk-tuk, meme "normal" sont une experience qu'il ne faut surtout pas rater dans une ville indienne. On ne peut connaitre l'Inde sans avoir quelques fois ete secoues, asphyxies au gaz d'echappement, assourdi pas les klaxons, empoussieres au point de devoir s'essuyer la geuele a l'arrivee, a bord de ces engins. Il faut aussi savoir oublier toutes les regles de la circulation et se faire a l'idee que la rue VOUS appartient en priorite et que ce sont les autres qui doivent VOUS faire la place. On double a droite, a gauche, en raclant la carrosserie sur le bord des troittoirs, en s'enlisant au pasage dans des flaques de boue du bas-cote, en se faufilant on se demande comment dans les 50 cm de marge tout au plus entre un bus brinqubalant surcharge et le capot d'un camion TATA, et finalement ca passe car les lois de l'espace-temps doivent etre elastiques dans les villes indiennes, encore plus qu'aux abord d'un trou noir. Au carrefours, n'en parlons pas. Vu qu'il n'y a guere de feux rouges, ca passe ou ca casse. Et le miracle, c'est que ca a quand-meme l'air de passer plus souvent que cela ne casse ...
A l'arrivee a destination, on se deplie, on s'etire un bon coup, on se frotte le dos ou les hauches, on essaye d'oublier le mal au genou qui s'est cogne dans le siege du chauffeur lors d'un arret brutal ou au survol d'in nid de poule ....
Enfin, on continue. Ce soir, on va dormir dans le train comme au bon vieux temps des trains de nuit en France. Ah, le 'plaisir demode' de se reveiller sur une couchette superieure enroule dans une couverture un peu froissee au mileu de la nuit par le balancement du train ! Et puis se rendormir ... Un delice pour moi. Et pour Reiko aussi, qui comme moi prefere de loin cela aux crampes assises dans un avion. Et dire qu'il y a des gens qui ne prennent plus le train !
Les cons ...