Rodage

[Pierre-Yves]

Le moteur dans un liquide (alcool ou, pire, eau) :

Et pourtant, elle* tourne...

* : il, en l'occurence.

[Boxpock]

Il ne faut quand même pas faire tomber le séchoir dans le bain

Oui mais tu ne peux pas comparer une tension alternative de 230V à une tension continue de sécurité de 12V (en milieu immergé, pour les piscines par exemple) Les résistances ne sont absolument pas les mêmes

M'enfin, c'est pas qui fait avancer le problème ....

[BURLINGTON]

On est d'accord, d’où le

[coraill]

Pour faire avancer le schmilibilickk, suivant en cela l'idée de "Piere-Yves" selon laquelle cela se pratique en modélisme, voici quelques liens qui ôtent tout doute quant à l'utilité du rodage d'un moteur électrique:

[BURLINGTON]

Effectivement longue et certainement passionnante recherche Sauf qu'aucune façon cela n'a trait à notre hobbies. Pourquoi ? parce qu'on ne demande, d'une les mêmes performances au moteur et de deux que les amateurs ne sont pas prêt à mettre en pièces leur machine pour tremper leur moteur dans un bain d'alcool.
Ceci dit, est ce bien nécessaire sur nos modèles ? On en a tous pour preuve que le matériel actuel est très performant sans cela tant en ralenti qu'en force de traction. Alors pourquoi se casser la tête.
Enfin, je maintiens, mais ce n'est que mon avis, que l'alcool sert plus à nettoyer les résidus de rodage qu'à roder proprement dit. Le rodage ça se fait plutôt à la patte à roder Même pour faire un poli miroir sur un alu ou un inox, il faut de l'abrasif. Aussi fin soit il. Même le dentifrice est un abrasif

[mimichris]

Je remarque quand même que TOUS les sites que tu donnes sont pour des moteurs d'avions et de voitures, moteurs ultra puissants et qui admettent une très forte intensité, parfois dans les 400 ampères et qui tournent très vite, ce n'est pas du tout le cas de nos locos qui ont des moteurs pépères, et consommant très peu. Donc un simple rodage de 30mn dans un sens et 30mn dans l'autre suffise, d'ailleurs c'est ce que préconise le constructeur.

[Rodolphe]

Si la modération veut supprimer ce post lèse-majesté .. je n'y voit aucun Pb.

Se poser en victime fonctionne peut-être ailleurs, mais ici c'est totalement inefficace.

Merci pour tes recherches, même si leur seul et unique but est de prouver par tous les moyens que tu as forcément raison. C'est peut-être vrai, ou pas. À vrai dire je m'en fiche totalement. C'est le comportement qui est important sur ce forum, pas la taille de l'ego... Ni de quoi que ce soit d'autre. Mais encore une fois, peut-être que ça fonctionne ailleurs.

Rodolphe

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[bertrand]

...... une très forte intensité, parfois dans les 400 ampères et ......

Je ne veux pas réanimer la polémique mais ma sensibilité de prof de physique appliqué dans un lycée technique "batiment" m'oblige à ramener des publicités et des caractéristiques données par des vendeurs au rang de la tromperie (pas toutes) !

Les batteries LIPO des maquettes sont en 11 volts, donc 400 A sous 11V ... loi de joule.... P= UI soit 4400W
soit la puissance au choix de trois radiateurs électrique qui chauffent votre chambre, soit un four électrique à fond, soit ... le moteur électrique de la lexus......

Ensuite les batteries sont données pour 1000 mA/h soit 1 ampère pendant une heure....donc pour 400 A on a une autonomie théorique de 1/400 = 0,0025 heure soit 0,15 min donc 9 secondes.

Je passe rapidement sur le fait que pour faire passer 400 A dans un fil de cuivre pur, il faut au minimum 10 mm2, sinon celui ci aura brulé bien avant la deuxième seconde....

400A est une grandeur d'intensité qui passe dans les trains au 1/1 !

Je pense que environ chaque semaine je suis obligé de faire ce genre de mise au point avec "mes chères têtes blondes", toujours à partir de pub ou de caratéristiques totalement abérantes.... C'est notre rôle (aussi !).

Il manque une donnée jamais indiquée 400 A pendant un temps de l'ordre de la micro seconde.... C'est cette donnée qui oblige à un rodage, car provoque des micro étincelles.


Et tant que j'y suis je réponds à un autre contributeur qui se demande comment pour le train on est encore à l'antique moteur à collecteur ???
Le rendement de nos moteurs mesuré environ 16 fois par mois depuis 20 ans environ est de l'ordre de 85 pour les plus anciens à 95 % pour un rsf. Ce genre de mesure est obligatoire pour tous nos bac ......

Un moteur sans collecteur (marre de l'anglais...) oblige à un peu d'électronique. Donc avec des collègues, et chacun de notre coté pour ne pas s'influencer, on récupère, les vieux disques durs cassés, les imprimantes poubelles... et autres. On démonte et on récupère les moteurs . il nous reste donc l'electronique de commnde à faire. En fabriquant tout nous même, cela revient à environ 20 €, soit le prix d'un moteur avec collecteur.
Ensuite comment commander plusieurs trains avec une même commande, si les moteurs ne sont pas strictement identiques... là le prix augmenterait très rapidement §
Nous, par exemple, on s'en sert pour notre pont roulant : il ne comporte aucun palpeur, détecteur.... Le micro processeur envoie un certain nombre d'impultions au moteur qui déplace le pont roulant. Un boutons rotatif pour sélectionner la voie, et l'alignement est précis au 1/10 mm. Fonctionnement parfait, moteur d'imprimante indispensable, côut total environ 150 € bonne connaissance de la programmation des pic's indispensable...

Pardon pour ce long cours de physique

[Pierre-Yves]

Salut,

merci pour ces infos théoriques pas inintéressantes du tout.
Je suis pour ma part un pur littéraire, et la théorie physique m'enquiquine au plus haut point.
En revanche, j'aime bien tester des trucs, et ça fait maintenant un bon moment que je fais des essais, notamment en ce qui concerne la propulsion électrique RC.
Je pense qu'il faut laisser de côté les configurations très spécifiques, comme celles de moteurs de planeur de compétition F5B, où effectivement les consos flirtent avec les 400A pendant de courtes durées (2 à 4 secondes). Ca fonctionne, quoique la théorie puisse en dire, et les planeurs ne prennent pas feu en vol.
Sur le domaine que je connais le mieux, i.e. les bateaux de vitesse, les consos moyennes s'établissent en gros à 60/70A, avec des pointes aux alentours de 100/110 pour les configurations les plus courantes (là encore, on va laisser de côté les configs spécifiques).
Dire que le voltage des batteries que nous utilisons est de 11 v, soit trois élements lipos en série, est faux. Les batteries utilisées vont de 2 à 10 éléments, soit de 7.4V à 37 V nominal, 8.4V à 42 V en fin de charge.
Leur capacité est éminemment variable, mais là encore dans la catégorie "standard" su bateau de vitesse, on trouve des lipos dont la capacité va de 1.500 mAh pour les plus petits engins jusqu'à 8.000 mAh pour les plus gros. Quand ce n'est pas assez, on met des éléments en parallèle, et on arrive dans tous les cas de figure à des autonomies décentes.
En termes de capacité de décharge desdites batteries, dire que l'on se situe sur des niveaux d'1A/h est faux également. On trouve aujourd'hui en gros des choses qui vont de 20C à 65C continu. De tous les tests que nous avons mené, que ce soit en configuration loisir ou compétition, aucun lipo à ce jour ne tient la route si on lui tire 65C dessus. A 10C de décharge moyenne, on peut compter sur grosso modo 50 cycles exploitables (10 en compétition...). 10C de décharge moyenne, ça fait grosso modo 6 minutes d'autonomie, soit la durée d'une manche de compétition, c'est donc ce que l'on recherche. Aujourd'hui on trouve des batteries 2 éléments aux normes (280 g maximum) aux alentours de 7.000 mAh.
Quant à la différence de performance et de rendement entre un brushless et un antique brushed, il n'y qu'à aller faire un tour sur un terrain de modélisme un samedi, et chercher un brushed...

Bref, je ne veux pas polémiquer non plus, mais il y a quand même des assertions non étayées qui ont tendance à me faire monter la tension (sic!).

[Papou89]

On s'éloigne de nos p'tits trains, parce que mes locos tirent 450 à 500mA à fond, et elles ne sont pas alimentées sur des batteries embarquées...

Mais j"ai essayé l'avion électrique, à une époque où les LIPO n’existaient pas encore, et c'est vrai qu'on arrivait vite aux limites des CAD-NI en terme d'intensité...