Heureux de voir que c’est utile à certains. Donc pour être aussi complet que mes connaissances en la matière le permettent, voici le deuxième volet de ma présentation.
Il concerne une autre voiture norvégienne (je n’ai pratiquement que ça sur mon réseau, à quelques exceptions russes et suédoises près) de marque Lima, achetée en 1999. Au bout de 15 ans il était temps de lui trouver des occupants ! Sa particularité par rapport à la précédente est que le toit n’est pas amovible : la caisse est en une seule pièce fixée au châssis par de petits ergots au bas des flancs et deux gros ergots aux extrémités (flèche jaune sur la photo ci-après), cachés dans les portières d’interconnexion derrière les plaques de circulation (flèche rouge, désolé mais j’ignore le nom technique exact de ces plaques…)
La séparation de la caisse et du châssis s’effectue ensuite sans (trop de) problèmes comme le montre la photo suivante. De nombreuses voitures (autres que ces Lima) se démontent de cette façon, en général avec seulement des ergots de fixation sur les flancs.
L’avantage de ce type de voiture est qu’on est moins gêné par les flancs de caisse pour placer les voyageurs. L’inconvénient est qu’il faut être plus soigneux et plus précis pour bien les positionner et surtout éviter qu’ils dépassent sur les côtés, venant plus tard gêner la remise en place de la caisse. Ici encore un avantage de la colle blanche est que quand on remontera la voiture cette colle ne sera pas encore tout à fait sèche et la pression du flanc de caisse suffira à remettre en place tout voyageur qui pencherait un peu trop…
Un autre petit souci avec ces voitures Lima est que les banquettes (toutes dans le même sens comme il se doit pour des voitures norvégiennes) possèdent ici un accoudoir central. Dans certains cas, si le personnage à placer est trop large, il faut araser cet accoudoir. Quelques petits coups de cutter suffisent. Et si le résultat n’est pas très joli le passager viendra couvrir les défauts avec son (trop) gros postérieur.
La principale difficulté, toutefois, est le placement des passagers sur les « bons » sièges, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas cachés entre deux fenêtres. Car là encore on veut voir nos précieux voyageurs ! Mais ici, la caisse étant retirée, ce n’est pas toujours évident. Avec soin et de nombreuses vérifications, on y arrive tout de même, comme le montre la photo suivante. Dans cette voiture j’ai placé une quinzaine de passagers et, pour varier un peu, j’en ai mis sensiblement plus d’un côté que de l’autre (10 contre 5). Cela permet, selon le côté apparent, d’avoir une voiture bien remplie ou au contraire d’heure creuse. Juste une petite astuce qui peut présenter un certain intérêt. On notera également la dame debout qui circule dans l’allée centrale. Je n’avais pas de contrôleur sous la main mais Preiser en fait et quelques-unes de mes voitures en ont un. Mais soyons honnêtes : ils ne sont visibles de l’extérieur que si on examine la voiture de très très près, sous une forte lumière !
Et voilà, il ne reste plus qu’à remettre la caisse en place, avec soin (ne pas oublier les plaques d’intercirculation contre les portes d’extrémité), puis de remettre la voiture sur les rails, prête à prendre place dans le prochain express.
Il y a peut-être des détails que j’ai oubliés. Vos questions éventuelles me permettront de les ajouter.
Comme vous avez pu le constater il est très facile d’ajouter des passagers dans une voiture voyageurs. Il faut compter environ une demi heure par voiture (du démontage au remontage). Dans mon cas il m’a bien fallu le double (environ deux heures pour deux voitures) du fait que je prenais les photos : pas toujours évident et certaines vues auraient mérité de vraies photos macro, en gros plan. Mais cela m’aurait pris encore plus de temps, sans garantie de réussite… Le plus gros obstacle est en fait le coût : ces petits personnages ne sont pas donnés. Mais on en trouve parfois « en gros » dans les bourses pour pas cher, surtout si on les achète non peints : j’ai ainsi trouvé un sac de 100 personnages assis pour 10 zeuros, une aubaine. Mais colorier ces personnages, c’est une toute autre histoire !
bw