EC64 a écrit:Dans ce genre d'accident avec mort d'homme, les règles ont changés il y a quelques années maintenant. Auparavant, après les premiers constats avec un OPJ (Officier de police judiciaire), le corps pouvait être déplacé et la circulation pouvait reprendre. Le cas échéant, le mécanicien était remplacé. La circulation sur les voies contiguës n'était pas nécessairement arrêtées, la marche prudente suffisait.
Aujourd'hui, la procédure a été fortement durcie, la circulation sur les voies contigües doit être interrompue, voire la tension caténaire coupée (risque ferroviaire vis-à-vis des sauveteurs, des pompiers, de la police...), on ne doit rien toucher à la "scène" avant l'arrivée et le constat par le procureur de la république ou son représentant, et cette règle implique souvent beaucoup de temps !! De plus, le conducteur est souvent traité comme un automobiliste "délinquant". Le matériel peut être mis sous scellé...
Donc ce qui autrefois, pouvait être réglé dans un temps raisonnable, demande aujourd'hui plusieurs heures de perturbation....
Merci de ces précisions. N'étant pas juriste, j'avoue ne pas appréhender les tenants et aboutissants judiciaires. Cependant je constate que le désespoir d'une personne, aussi respectable fut-il, se traduit par des conséquences très importantes pour le service public et les voyageurs. Du fait de la recrudescence de ce type d'actes cela ne fait qu'amplifier les dites conséquences.
Je n'ignore pas que cela se traduit par un traumatisme important pour les agents de conduite qui n'y sont strictement pour rien. C'est tout naturellement vers eux que vont mes regrets et mes pensées.
Salutations amicales.
Pierre