Bonsoir à tous,
Sachez avant tout que je ne connais rien en électricité. Toutefois, comme je suis curieux par nature, alors que les défenseurs du synchrone et de l'asynchrone s'opposaient, j'ai sollicité un de mes collègues compétant en la matière en lui posant la question suivante: "du synchrone ou de l'asynchrone" ?
Il m'a répondu: "quand nous (sic. la SNCF avec JS en soutien) avons été confrontés à ce choix, les technologies de l'époque nous ouvraient la voie avec le synchrone pour les grandes puissances, alors que l'asynchrone (toujours avec les technologies de l'époque) ne permettait pas d'envisager les mêmes puissances."
Souvenons-nous que lorsque la SNCF mettait au point ses locomotives de l'avenir développant des puissances tournant autour des 6000 kW avec une chaine de traction synchrone, elles testait simultanément une Z2N (la Z 8895 si je ne m'abuse) qui allait donner naissance à la série des Z 20500 en traction asynchrone. Donc, le type en question avait vraisemblablement la réponse de circonstance. J'ai aussi en mémoire que, ceux qui considéraient la traction synchrone comme une aberration technique et qui ne voyaient de salut que dans l’asynchrone, trinquaient aussi aux louanges du TGV 325 synchrone qui avait cavalé à quelques 515,3 km/h.
Vous voyez bien que la SNCF testait autant le synchrone que l'asynchrone ! Cette image, en Ekta 6x9, que Doudou (Jean-Paul Demoy) m'a confiée nous montre la grande puissance incarnée par la BB 20011 à coté de la Z2N 8895 proto asynchrone qui donnera naissance aux Z 20500.
Photo prise à Brétigny.UTKR