Le probleme reside dans le devoiement de "l'outil" qu'est la greve. Son but, son efficacité, sa reusite mesurés en milliers d'usagers emmerdés est une abération. C'est un crime contre le mouvement syndical et contre le mouvement ouvrier.
Mais comme je l'ecrivais hier les regles de gestion appliquées par la SNCF en cas de conflit orientent directement les actions dans ce sens.
La logique à suivre devrait etre selon moi toute autre. Plutot que de parler de service minimum a faire assurer par les salariés, il faudrait rendre responsables les entreprises devant les resultats de leurs missions de service public.
La priorité devant etre donnée -obligation legale a l'appui- aux missions de services publics : trains de banlieux, TER, Trains nationaux avec un nombre de relations a definir pour chaque destination dans le but de preserver la continuité territoriale. Durant ces periodes, la reservation obligatoire devrait etre abolie quitte a supprimer les relations tgv à v300.
Ainsi et seulement ainsi on pourrait preserver la quietude et le confor des usagers qui le meritent.
Apres, libre pour la SNCF ou toute autre entreprise d'effectuer les services qu'elle voudra avec le personnel disponible en sus.
Mais on est loin de cette logique. L'attitude de l'Etat etant l'encourragement passif et sournois -mais neanmois efficace- du pourrissement des conflits.
Sur le probleme des greves "surprise" ou "sauvage" mon opinion de syndicaliste est qu'elles sont une inepsie. On n'ammene pas les gens au boulot pour les y laisser galerer. C'est toput a fait inexcusable, j'espere qu'au moins sur ce point il n'y avait pas de doute sur mon opinion dans vos esprits MAIS je pense que la situation sociale au sein de l'entreprise vous echappe completement. Certains d'entre vous etant à ce point convaincus qu'on n'y fout rien et qu'on y est des priviégiés qu'ils ne cherchent meme pas a voir à quel point le climat y est celui d'une cocotte minute.
Quelques exemples en vrac tités de mes discussions avec les agents quand je les interpelle -frequement- pour leur faire remarquer que leur travail n'est pas effectué correctement.
1°) à rambouillet :
en cas de retard de deux ou trois minutes du TER de Chartres, l'omnibus n'attend pas et part a l'heure laissant sur le quai 30 ou 40 usagers pour 30 minutes au moins. ceci alors que quelques km plus loin le nombre de voies par sens passe de 2 à 1 et que l'omnibus attendra l'express au signal fermé pour le laisser passer devant, entrant ainsi dans la gare suivante a la meme heure que s'il avait attendu les usagers a rambouillet.
Explication :
les primes des personnels chargés de l'exploitation a rambouillet sont calculées en fonction de la regularité des trains Transilien (banlieu) puisque RBT est une gare banlieue. La regularité se calcule suivant 1 critere : l'heure de depart.
Corrolaire : soit l'agent fait correctement son metier, aplliquant 150 ans de culture et de savoir ferroviaire et perd du salaire, soit il obtient la totalité de ses primes mais brade l'interet des usagers et brule son metier.
2°) au depot de Trappes :
un ami rentre en formation au debut du mois d'avril, ainsi que plusieurs de ses collegues, pour assurer le service sur un nouveau roulement,
il acquiert les connaisances sur 3 engins et les lignes de Rennes, Nantes et Granville.
Au moment de rentrer en roulement (juin), on leur annonce que le roulment est supprimé.
Consequences sur la motivation du personnel et son investissement individuel ?
Je ne sais aps ce que vous repondrez mais si mon taulier joue à ça, là il aura un mouvement de greve dans sa boutique.
Bref vous me direz que ce n'est aps different dans le privé et qu'a ce titre cette maniere de gerer les effectifs et les entreprises est sans doute normale, moi j'adhere pas.
